Depuis le 1er janvier, les iconiques emballages jaunes de kebabs étaient interdits. Ceux-ci, fabriqués en polystyrène, sont d’une nocivité considérable, surtout lorsque l’on sait qu’un kebab est vendu toutes les 11 secondes.
Les kebabiers bénéficiaient d’une tolérance permettant de terminer les stocks de ces emballages. C’est à partir de ce 1er juillet que la distribution de sandwiches à l’intérieur de ces boîtes est strictement interdites. Le kebab était la plupart du temps associé à cette boîte. Il faut maintenant s’en séparer, dans la logique d’une transition écologique nécessaire. La loi anti-gaspillage de 2020 conduit à une fin des plastiques à usage unique. Le kebab ne passera pas entre les mailles du filet.
Cette loi, la AGEC (Anti-gaspillage pour une économie circulaire), vise à un recyclage de la totalité des emballages en plastique à usage unique d’ici 2025.
La ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, déclare lors d’une visite dans un fast-food à Nanterre, d’après Le Monde : « C’est une matière qui met mille ans à se détruire dans l’environnement, quand un sac plastique met quatre cent cinquante ans« . La comparaison est nécessaire. Lorsque l’on sait que 350 millions de kebabs sont vendus chaque année, il faut agir vite : « On prend les boîtes à kebab qui sont un peu emblématiques, car chaque année vous avez 350 millions de kebabs qui sont consommés, ce qui en fait 11 par seconde« .