Depuis le 1er jour de l’année 2015, les cabines à UV sont interdites dans le territoire australien. Elles sont considérées comme trop dangereuses par les autorités du pays. Une mesure qui fait suite à l’histoire de Claire Oliver, jeune femme morte après une utilisation abusive des lampes à UV.
Décédée d’un cancer de la peau après avoir un peu trop abusé des rayons ultraviolets, le cas de Claire Oliver ne devrait plus se reproduire de sitôt. Jeune femme de 25 ans, elle a marqué le pays après plusieurs témoignages là filmant en train de lutter contre la maladie. En réaction à cet événement, le gouvernement australien a décidé d’interdire les cabines de bronzage depuis le 1er janvier dans la majorité des instituts de beauté australiens, rapporte le quotidien Le Monde. Parmi eux, les états de la Nouvelle-Galles-du-Sud, le Queensland et l’Australie Méridionale sont concernés par cette nouvelle mesure inédite dans le monde.
Les autorités australiennes se sont toujours montrées très vigilantes face à cette question, très importante dans toute l’Océanie, un grand nombre de lieux publics sont protégés de bâches afin d’éviter de trop dangereux coups de soleil.
Les propriétaires s’adaptent
En effet, 80% des nouveaux cancers en Australie sont liés à la peau. C’est le plus fort taux au monde, les cabines de bronzage étaient l’objet de plusieurs études orchestrées par les autorités afin de connaître leur réel danger. Un responsable de l’ONG Cancer Council a déclaré dans Le Monde : « On estime que, chaque année, jusqu’à 280 cas de mélanomes sont dus à ces cabines, et chez les jeunes c’est un mélanome sur six ». Selon cette organisation, il y a une quarantaine de morts par an liées aux cabines à UV. Cette négligence des autorités a donc été comblée au grand dam des adeptes de bronzage en salle.
L’autorisation persiste pour les particuliers
Face à cette nouvelle mesure, les propriétaires de cabines à UV ont dû s’adapter. Maintenant, leur établissement propose une « douche » bronzante par le biais d’un spray. « Le Canberra Times » rapporte également que la plupart des propriétaires revendent leur matériel à des particuliers sur internet. Une vente puisque ces rayons ultraviolets ne sont pas interdits à ces derniers. L’Australie est donc le premier Etat à faire face à ce problème, en France, nous sommes encore à des années-lumière de cette interdiction qui est entrée en vigueur depuis le début de l’année 2015.