Il est facile de se perdre dans le grand « patchwork urbain » que composent les larges avenues et les nombreux parcs de Washington D.C. Si la capitale fédérale est une terre de pèlerinage patriotique liée à la présence de mémoriaux qui retracent l’histoire des Etats-Unis, cette ville est aussi la Babylone moderne de « l’industrie des idées ». Dans ce décor nourri d’échanges, de débats et de brainstorm, Alexandre Cournol, président de l’Union des Français de l’étranger à Washington D.C, nous projette dans les grandes lignes d’horizon des prochaines législatives des Français de l’étranger. Une occasion inédite pour revisiter la place de la jeunesse dans les circuits de la décision publique.
Interview d’Alexandre Cournol, président de l’Union des Français de l’étranger à Washington D.C
1 / Quel regard portez-vous sur la mobilité et l’expérience de vie à l’international des jeunes ?
Une expérience exceptionnelle qui devrait être ouverte au plus possible.
Voyager et vivre (étudier, ou exercer une activité) dans un autre pays très jeune vous ouvre les portes et ouvre votre esprit aux autres sociétés, cultures, économies, peuples etc.…
Vous devenez beaucoup plus réactif et plus ouvert dans votre vie professionnelle et personnelle.
2/ Comment et par quels nouveaux projets, les députés des Français de l’étranger qui siègeront à l’Assemblée nationale pourront permettre à la jeunesse d’être plus à l’aise avec le mot « Entreprendre » ?
Tout d’abord les « best practices » ou en français les choses qui marchent a l’étranger pour nous les jeunes du monde entier.
Les députés des Français de l’étranger auront accès, en plus du territoire national, à un véritable vivier, une pépinière de trouvailles et fonctionnements encore inconnus du grand public français.
- Les pratiques outre atlantique par exemple, ici sur la côte Est américaine et l’excellent exemple des commerces ouverts le dimanche ou les étudiants, les jeunes mais tout simplement les gens qui ont envie de se faire un peu d’argent de poche travaillent.
- L’excellence de plusieurs campus américains, notamment leur capacité a concilier études et perspective de carrière grâce aux « career centers » centres spécialisés dans la recherche d’emploi en adéquation avec vos domaines d’études, que l’on retrouve dans tous les grands campus universitaires américains.
3/ Que pensez-vous de la « Charte de la jeunesse » transmise à l’ensemble des candidats à la députation des Français de l’étranger en Amérique du Nord ?
Elle est très simple et adaptée au contexte des expatriés. J’ai été bluffé par les propositions.
4/ Que pensez-vous de l’expérience d’universités américaines qui permettent à des jeunes de démarrer une activité protégée et aidée par des législations incitatives au milieu d’une ambiance véritablement stimulante ?
Les universités américaines ont cette fondation où le jeune est l’avenir de la société.
L’université certes le forme mais l’accompagne vers son succès.
Une vision très positive et créative de l’enseignement supérieur en somme mais qui malheureusement a un coût financier outrancier.
5/ Existe-t-il aujourd’hui en Europe et dans le monde des modes de gouvernance dans la décision publique ou dans la sphère privée qui se distinguent par leur caractère innovant ?
Le G20 si la tendance qui voit les chefs d’Etats des pays membres à être présents à ces sommets alors que ces sommets sont initialement dédiés à leurs ministres des finances se confirme car le mode de prise de décision sera obligatoirement innovant par la singularité de cette rencontre.
A.Cournol CEO
Association of French Citizens Abroad
Washington D.C
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