A deux semaines du scrutin, la campagne des élections européennes est officiellement lancée, ce Lundi 12 Mai.
En France, 74 eurodéputés siègeront à Bruxelles. La France est l’un des pays les plus présents, puisque le nombre de sièges est établi en fonction de la population du pays. L’Allemagne sera de nouveau le pays qui en compte le plus, avec 96 députés. Malte comptera seulement 6 élus.
Répartis dans huit « super-régions », les eurodéputés sont élus par un scrutin de liste à la proportionnelle, à un tour, afin de permettre aux forces politiques moindres d’être représentées. Les listes doivent cependant obtenir au moins 5 % pour pouvoir siéger.
Une élection mal-aimée
500 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour élire les 751 parlementaires. Les français voteront le dimanche 25 Mai, pour la France métropolitaine, le samedi pour l’Outre-mer. Mais les hollandais et les britanniques voteront, eux, dès le 22 Mai. Les ressortissants européens qui vivent en France pourront voter, s’ils sont inscrits sur les listes électorales de leur commune. De scrutin en scrutin, ces élections européennes souffrent d’un désintéressement profond. C’est particulièrement le cas en France avec un taux de participation qui n’excédait pas en 2009 les 41 %. Une tendance généralisée, puisque la moyenne est de 43 % pour les 28 pays de l’UE. Le parlement européen est actuellement de sensibilité centre droit, avec le Parti Populaire Européen (PPE) auquel appartient l’UMP. Mais selon un sondage du Parisien, un français sur deux admet ne pas connaître sa couleur politique.
Un scrutin inédit
Ce scrutin de 2014 comportera pourtant un enjeu inédit. Les citoyens européens détermineront pour la première fois la présidence de la commission européenne, comme le prévoit le traité de Lisbonne de 2009. Un français est candidat. José Bové se présente avec l’allemande Franziska Keller pour le parti Vert Européen pour succéder à Manuel Barroso.