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Les Etats-Unis et l’Union Européenne calment le jeu

Le président des Etats-Unis Donald Trump et le président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker, ont trouvé un terrain d’entente lors d’une rencontre à Washington ce mercredi 25 juillet.

« L’Union Européenne est un ennemi, avec ce qu’ils nous font sur le commerce. » déclarait le président des Etats-Unis dans une interview, quelques jours après avoir critiqué l’Allemagne, l’Otan et avant de baisser la tête devant Vladimir Poutine à Helsinki.

Le mercredi 25 juillet, soit 10 jours plus tard, Donald Trump devait recevoir Jean-Claude Juncker, président de la Commission Européenne. Cette rencontre avait pour objectif de calmer les ardeurs de Donald Trump. Toutefois, le représentant européen déclarait ne pas être  « excessivement optimiste » à propos de cette rencontre.

« Un grand jour pour le libre-échange juste »

Si la santé du président Juncker faisait polémique, ce dernier semble avoir parfaitement su gérer sa rencontre avec Donald Trump. En parvenant à une déclaration commune, Jean-Claude Juncker donne l’impression d’avoir convaincu le président américain que les Européens étaient « des alliés, pas des ennemis » des Etats-Unis.

« Nous sommes très satisfaits de refaire affaire avec l’Union Européenne. C’est un grand jour pour le libre-échange juste »

Cette déclaration commune fait office d’apaisement après la guerre des taxes sur l’acier et l’aluminium. Néanmoins, ces droits de douane ne sont pas levés même si Donald Trump a déclaré que « Nous allons résoudre la question des droits de douane sur l’acier et l’aluminium et des mesures de rétorsions ».

Quels sont les gages réciproques ?

Les Etats-Unis se sont engagés à suspendre leur taxe de 25% sur les automobiles européennes vendues sur le territoire américain. Les deux parties ont également déclaré vouloir impulser une réforme de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Cette refonte de l’OMC aurait pour principaux objectifs de « traiter le problème des pratiques commerciales inéquitables, notamment le vol de propriété intellectuelle, le transfert forcé de technologie, les subventions industrielles, les distorsions créées par les entreprises possédées par l’Etat et les surcapacités ». Propos qui font bien évidemment penser à la Chine, que Trump avait accusée de ne pas respecter la propriété intellectuelle et d’inonder le marché américain de contrefaçon.

De leur côté, les Européens ont promis d’acheter plus de soja et de gaz naturel américains. Cet achat de gaz, qui va apparemment être facilité par Donald Trump, fait écho aux critiques du président vis à vis de l’Allemagne. En effet, ce dernier avait déclaré que le pays d’Angela Merkel tirait 60 à 70% de son énergie du gazoduc avec la Russie (en réalité,  les importations allemandes de gaz en provenance de la Russie ne représenteraient que 9% de l’énergie consommée en Allemagne et 40% de la consommation totale de gaz dans le pays).

L’autre objectif conclu avec Donald Trump est celui « d’avoir zéro droit de douane, zéro barrière non tarifaire et zéro subvention sur les biens industriels hors automobile ».

Reste à savoir désormais si le président Trump tiendra ses engagements uniquement oraux (aucun traité engageant et contraignant n’a été signé) ou s’il sera l’auteur d’un nième volte-face comme il nous habitué depuis sa prise de fonction.

A lire aussi : Donald Trump mis en difficulté par son ancien avocat

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