La crème solaire, utilisée pour nous protéger des rayons du soleil, est coupable de la destruction des mers. Selon une étude publiée dans l’Environmental Health Perpectives, chaque année, plus de 4.000 tonnes de résidus de crèmes solaires se déposeraient sur les récifs coralliens…
La sublime plage Thaïlandaise, Maya Bay, en a fait les frais. Fermée pour quatre mois, depuis juin dernier, elle le restera et ce, pour une durée indéterminée. La plage s’est fait connaître pour un film en 2000, « La Plage« , avec Leonardo DiCaprio.
Depuis, des millions de touristes sont venus découvrir ce petit bout de paradis, plus de 5000 vacanciers et 200 bateaux s’y rendent chaque jour. Cette prolongation a pour but de permettre à la Maya Bay de se remettre des dommages qu’ils lui ont causé. Cette pollution a détruit plus de 80% du corail autour de la plage à cause des déchets, des bateaux et surtout… de la crème solaire.
Sauveur de nos étés, la crème solaire protège la peau des effets cancérigènes des rayons ultraviolets du soleil. Mais pas que, elle détruit les océans et les coraux. Sa composition est nocive pour les récifs. La disparition du corail mettrait toute l’existence de l’écosystème à mal.
« 25.000 tonnes de crème solaire sont utilisées chaque année dans le monde, soit 0,8 litre chaque seconde », déclare Nicolas Imbert, directeur de l’ONG Green Cross France. Et « jusqu’à un quart de la quantité étalée » sur le corps reste dans l’eau après la baignade.
Une solution existe : la crème solaire bio, qui comporte des filtres minéraux et tend à minimiser son impact environnemental.
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