Depuis le début du confinement, une baisse du volume d’écoutes des plateformes a été enregistrée. Toutefois, les acteurs des plateformes digitales sont optimistes en visant un rebond à long-terme.
Le monde de la musique est aussi à l’arrêt depuis le confinement. Festivals et concerts annulés, sorties d’albums repoussées, magasins fermés : les temps sont durs pour les acteurs du secteur musical. De nombreux pays européens connaissent une utilisation moins importante de ces applications. En Italie, les audiences du top 200 de Spotify ont chuté de 23,1%. Le chiffre est estimé à 12,7% en Espagne. Et de 2,4% en France. Ces estimations ont été faites mi-mars.
De plus, ces chiffres correspondent à une tendance mondiale à la baisse du côté de la musique en ligne. Et cette période est profitable pour les plateformes de streaming vidéo. Netflix, Disney+ et Amazon Prime Video, quant à eux, perçoivent une augmentation du nombre d’abonnés et donc de visionnages.
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La télévision est aussi la grande gagnante du confinement. Depuis le mois de mars, les Français passent en moyenne 4 heures par jour devant leur écran.
Les écoutes en baisse mais les abonnements sont stables
Avant le confinement, pléthore de Français écoutaient de la musique le matin et le soir dans les transports en commun. De surcroît, le mode de consommation a changé et sont plus aptes à écouter de la musique en télétravail.
Pour certains dirigeants, l’inquiétude n’est pas encore présente. Alexis de Gemini, directeur général de Deezer France, expliquait récemment à BFMTV que le nombre d’abonnés « n’a pas faibli et les ventes ont même progressé » . Néanmoins, il est important de signaler que de nombreux artistes tels que Soolking ou Jok’Air ont vu leurs chiffres de ventes en physique fortement touchés.
De nombreux rappeurs ont repoussé leur date de parution d’album afin de ne pas affecter la vente physique.