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Les réactions des pays étrangers sur les Gilets Jaunes

Alors qu’hier, les Gilets jaunes reformaient leurs bataillons au coeur de Paris. Ils ont réussi à obtenir une portée mondiale, et à capter l’intérêt des dirigeants étranger. De la Turquie aux États-Unis en passant par l’Italie. Les opposants au président Emmanuel Macron se font une joie de ces mouvements qui se veulent révolutionnaires.

Le président turc est souvent montré du doigt par les pays européen et différentes ONG qui défendent les droits de l’Homme. Cette fois, Erdogan se fait un plaisir de retourner la situation.  Il dénonce la violence démesurée que le gouvernement français utilise contre son propre peuple. Recep Tayyip Erdoğan dit suivre cette crise « avec préoccupation ». Principalement marqué par les images de Mantes-La-Jolie, qui passe en boucle dans les média turcs. Il s’exclame « Ah ! Voyez un peu ce que font les policiers de ceux qui critiquaient nos policiers ».

Outre-Atlantique, le président Trump se réjouit, lui aussi, de cette escalade de violence. Il dit soutenir le mouvement. Il profite d’ailleurs de ce climat tendu pour remettre en question le bien-fondé de l’accord de Paris. L’accord qu’il a abandonné en juin 2017.

« L’accord de Paris ne fonctionne pas si bien pour Paris. Protestations et émeutes dans toute la France. Les gens ne veulent pas payer de grosses sommes d’argent, beaucoup aux pays du tiers monde (qui sont incontestablement gérés), afin de peut-être protéger l’environnement. Scandant « nous voulons Trump! » J’aime la France. »

Un ensemble de tweets qun’est pas passé inaperçu dans l’hexagone. Un député LREM, Joachim Son-Forget, s’en est violemment pris au président américain, le traitant notamment de « vieux gâteux ».

Une opposition européenne

En Italie, le ministre de l’intérieur, d’extrême droite, Matteo Salvini, jubile. E. Macron étant sa némésis, il profite du chaos que crée le mouvement des gilets jaunes pour l’achever :

« Macron n’est plus mon adversaire. Il n’est plus un problème pour moi. Il est un problème pour les Français »

Les deux hommes, prônent chacun une orientation différente, si pour l’un le progressisme est la clé de la réussite européenne. Pour l’autre il s’agit de lutter contre l’Union Européenne et favoriser une puissance nationaliste. L’aura du président français  à l’international étant en pleine déliquescence, son adversaire en profite pour l’attaquer, et montrer que la politique Élyséenne est vouée à l’échec.

A Berlin, c’est aussi l’extrême droite qui se saisit du mouvement, Pediga, à lancé un appel aux Allemands pour une manifestation de gilets jaunes. Ils ont réuni environ 1 000 personnes. Leurs revendications sont loin de celles des Français. Il s’agit principalement de lutter contre le pacte de Marrakech, et demander la démission de la chancelière.

Le Kremlin s’est également permis une remarque sur le mouvement. Il appelle  « Les autorités parisiennes à s’abstenir de tout recours excessif à la force, conformément aux principes de l’humanisme. »

Il apparaît donc que les régimes ou organismes populistes se rangent derrière ce mouvement national qui se veut pourtant apolitique. L’image du président Macron se détériore à l’étranger, aussi vite que dégringole sa popularité en France.

Lire aussi ; Les Gilets Jaunes, acte IV

 

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