L’information vient d’être confirmée, la Ligue 1 va se disputer entre 18 équipes à partir la saison 2023/2024.
Actuellement, 20 équipes font partie de l’élite du championnat français de football, la Ligue 1. Cette saison, Lille a réussi à devenir champion, mettant un terme à la série du PSG. En bas du classement, ce sont Dijon et Nîmes qui ont laissé leurs places aux deux promus, Troyes et Clermont afin de constituer un championnat à 20 équipes. Cependant, ce schéma a été boulversé par un vote de la LFP ce jeudi.
En effet, la LFP a voté à la quasi-unanimité pour un championnat à 18 équipes dès la saison 2023-2024. Ce modèle, déjà appliqué dans le championnat allemand, va rendre l’accession à la Ligue 1 encore plus dure qu’elle ne l’est déjà.
Vincent Labrune, président de la LFP, serait à l’origine de cette décision, soutenu par Maxime Saada, PDG de Canal+. Ce changement, qui devait initialement débuter pour la saison précédente, a été repoussé à cause de débats en interne. Les équipes de l’élite auraient en tous cas validé le projet controversé dès ce mercredi. En appliquant ce modèle, les clubs de Ligue 1 se verraient accroitre leurs revenus et alléger leur calendrier. Cela semble bénéfique pour les clubs disputant les compétitions européennes, dont une nouvelle (la Ligue Conférence) commencera dès la saison prochaine.
Cette décision ne fait cependant pas l’unanimité dans le monde du football. De nombreux entraîneurs, de Ligue 1 comme de Ligue 2, s’y sont fermement opposé et le débat s’est installé dans la sphère publique. En effet, en resserrant le nombre d’équipes de l’élite, la place des petits clubs semble compromise. Une collège d’équipe de Ligue 2 doit se réunir jeudi 3 mai et nul doute que de nombreux clubs de deuxième division vont s’opposer à ce changement.
Pour se faire, la saison 2022-2023 serait particulière. En effet, lors de celle-ci, 4 équipes se verraient descendre en Ligue 2 pour seulement 2 montées en Ligue 1. Les modalités restent cependant incertaines et divisent, L’Équipe évoque “des débats animés”. Reste donc à connaître plus en détail les conditions de cette décision qui peut changer l’avenir du football français.