La seconde partie de la saison de ligue 1 s’annonce passionnante ! D’une part parce que l’OGC Nice caracole en tête du championnat. Et d’autre part Paris, Lyon et Monaco auront à faire à une deuxième partie de saison compliquée. Alors, Nice coiffant la couronne du champion de France en fin saison, serait-ce là un hold-up lié à la chance ou à la maladresse de ses adversaires ? Pas tant que çà, jugez-en plutôt…Nous allons nous focaliser sur l’OGC Nice qui réalise un superbe début de championnat grâce notamment à des recrutements judicieux depuis l’ère Puel.
*Article écrit par Antony Feraud
Le 11 Juin 2011, Jean-Pierre Rivière devient officiellement le président de l’OGC Nice. Rivière investit dans le club près de 12 millions d’euros. La première année (2011/2012) est compliquée. Le Gym parvient à se maintenir de justesse lors de la toute dernière journée du championnat le 24 mai 2012. Rivière décide alors de nommer Claude Puel entraîneur de l’équipe première pour trois années.
La première saison (2012/2013) de Puel est très satisfaisante. Son équipe termine à la quatrième place. Ce qui lui permet de jouer le tour préliminaire de la Ligue Europa pour la saison 2013/2014. Le 22 septembre 2013, le stade du Ray, enceinte emblématique chère au coeur des Niçois, est abandonné. Place à l’Alliance Riviera, plus apte à accueillir les futures joutes internationales promises au peuple Nissart.
Malgré cela, la saison (2013/2014) est très compliquée. Le gym enchaîne une série de sept défaites consécutives, égalant ainsi le triste record de 1960/1961. Il termine la saison 11e. La saison 2015/2016 est beaucoup plus brillante ! Le coach Puel permet ainsi à son club de réaliser l’une de ses meilleures saisons. Le retour au premier plan d’Hatem Ben Arfa et la découverte de révélations comme Koziello, Mendy, Séri ou encore Germain n’y sont pas pour rien. Le club termine ainsi une nouvelle fois à la 4e place en l’espace de quatre ans.
Un mercato estival à rebondissements
Le mercato estival 2016/2017 entraînera de nombreux rebondissements. L’entraîneur Claude Puel et les dirigeants du club décident en effet de mettre fin à leur collaboration. Le président Rivière et Julien Fournier (le directeur général) n’ont pas tardé à trouver le remplaçant idéal : Lucien Favre. Inconnu du public français, il a plusieurs fois été nommé « entraineur de l’année » en Bundesliga en Allemagne. Il a notamment conduit le Borussia Mönchengladbach en Ligue des Champions.
Le 10 Juin 2016, l’OGC Nice annonce avoir trouvé un accord avec des investisseurs chinois et américains. Ces derniers achètent 80 % du capital du club. Parmi ces 80%, on trouve les parts de Gilbert Stellardo, Patrick Governatori, Jean Bessis et Louis Bacchialoni et une partie de celles détenues par Jean-Pierre Rivière qui garde néanmoins 20 %.
Un mix entre jeunesse et expérience
La gouvernance du club reste inchangée. Jean-Pierre Rivière et Julien Fournier demeurent à la tête au minimum pour trois ans. Grâce à ces investisseurs sino-américains, le budget est augmenté et permet au club de travailler sereinement pour les années à venir. Le mercato de l’été dernier a permis de constater que le club est désormais devenu particulièrement attractif. Le Gym attire de jeunes joueurs prometteurs tels que Wylan Cyprien (21 ans), Dalbert Henrique (23 ans) ou encore Arnaud Lusamba (20 ans).
Mais il attire aussi des joueurs plus expérimentés désireux de relancer une seconde partie de carrière. Citons Dante (international brésilien), Younès Belhanda (international marocain, champion de France avec Montpellier). Et surtout Mario Balotelli, l’enfant terrible du football italien (vainqueur de la Ligue des Champions avec l’Inter de Milan en 2010, champion Angleterre et champion d’Italie).
Le centre de formation, qui est devenu l’un des plus reconnus en France, a offert au club des pépites. Malang Sarr (17 ans) ou encore Vincent Marcel (19 ans) ont été régulièrement titulaires lors de cette première partie de championnat. Ainsi, le parcours en ligue Europa, au bout duquel Nice a terminé dernier de son groupe éliminatoire, a semblé correspondre à un galop d’essai.
Il aura permis au coach Favre de faire tourner son effectif en titularisant des jeunes comme Romain Perraud, Hicham Mahou et Anastasios Donis (prêté par la Juventus de Turin). Ou encore pour tester des joueurs comme Maxime Lemarchand, qui revenait d’une longue blessure.
Un mercato hivernal à bien négocier pour l’OGC Nice
Champion d’automne devant Monaco à 2 points et le PSG à 5 points, L’OGCN a su idéalement mélanger la fougue de la jeunesse et l’expérience des anciens. Il reste désormais au club à aborder le mercato hivernal dans les meilleures conditions. Cela afin de compenser notamment les absences de Séri, parti pour la CAN, et de Belhanda, blessé jusqu’à début février.
Le nom de plusieurs joueurs ont été évoqués. Citons Vincent Sierro (FC Sion), Sofiane Feghouli (West Ham), Yacine Brahimi (FC Porto), Saido Berahino (West Bromwich Albion) et plus particulièrement Memphis Depay (Manchester United, international néerlandais) ou Mamadou Sakho (défenseur de Liverpool). Au rayon des départs Bodmer est désormais libre. Bosetti, Hassen et Pouplin devraient être prêtés ou transférés. Début février devrait également correspondre au retour de Mickael Le Bihan (attaquant).
Nul doute que l’OGC Nice semble promis à un bel avenir. La victoire est inscrite dans l’ADN de ce club qui a déjà été sacré 4 fois champion de France et qui a remporté 3 fois la Coupe de France. Que dire des parcours en Coupe des clubs champions européens (l’ancêtre de la ligue des champions) ? L’OGC Nice est en effet parvenu 2 fois en quart de finale. Et il est aussi devenu le premier club Français ayant réussi à battre le grand Real Madrid.
Nul doute que les Balotelli, Belhanda, Dante, Cyprien, Sarr et consorts sauront faire aussi bien que les Nuremberg, Gonzales, Fontaine, Bjekovic ou encore Katalinski, leurs brillants aînés…
ISSA NISSA!
ISSA NISSA!