Des chercheurs de l’université de San Diego viennent de créer un algorithme qui permet de diagnostiquer les enfants. Les résultats de cette intelligence artificielle pourraient être aussi fiables que ceux d’un médecin.
Une étude publiée la semaine dernière montre que l’algorithme de l’intelligence artificielle s’est montré aussi efficace que le diagnostic d’un pédiatre. Cette avancée est une véritable prouesse technologique, elle pourrait révolutionner le diagnostic et le rôle du médecin. « C’est la première fois que l’intelligence artificielle parvient à imiter le raisonnement clinique d’un médecin […] pour établir un diagnostic » a expliqué le Professeur Kang Zhang de l’université de San Diego.
Cela va-t-il remplacer les médecins ?
« L’intelligence artificielle est amenée à jouer un rôle croissant à l’avenir. Avec suffisamment d’entraînement, je pense qu’elle sera en mesure de remplir la plupart des fonctions d’un médecin », veut croire Kang Zhang. « Elle ne remplacera pas les médecins […] mais elle pourra les aider à faire mieux leur travail, plus rapidement et avec des coûts réduits », ajoute-t-il.
Cet algorithme va notamment servir à désengorger les urgences et à aider les médecins à se préoccuper des patients atteints de graves maladies.
L’équipe du Pr Kang Zhang, Californie, @NatureMedicine, a développé un programme d’#intelligence #artificielle permettant de diagnostiquer les #maladies #infantiles avec un « niveau de pertinence très élevé » @TopSante https://t.co/oXHfknEyGF pic.twitter.com/wpRN3Zdebt
— Healthxpertise (@healthxpertise) 18 février 2019
Une efficacité égale à celle des médecins
Une étude menée il y a tout juste un an a démontré que cette intelligence artificielle pouvait également voire surpasser le diagnostic de certains médecins et ceux des examens traditionnels pour établir certains types de diagnostics.
Selon le site d’information RTL, en janvier, une étude de la revue du National Cancer Institute montrait qu’un algorithme était parvenu dans 91 % des cas à détecter des cellules précancéreuses à partir d’images du col de l’utérus, contre 69 % pour un expert humain, et 71 % pour des examens conventionnels, comme le frottis cervical.