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L’iPhone au secours d’Apple

Apple a annoncé mardi soir les résultats de son troisième trimestre fiscal. Grâce à son ambassadeur le plus célèbre, l’iPhone, le groupe américain est parvenu à stabiliser son chiffre d’affaires. Mais les bénéfices sont une nouvelle fois en chute, et iPad et Mac déçoivent.

Attendus et scrutés par de nombreux analystes, les résultats du troisième trimestre fiscal d’Apple sont tombés ce mardi soir. Et si l’empire technologique fondé par Steve Jobs ne risque pas de s’effondrer, le constat est tout de même assez mitigé. Sur ce trimestre, qui comprend les mois d’avril, mai et juin, Apple a généré un chiffre d’affaires de 35,3 milliards de dollars, soit une progression de 0,9% par rapport à la même période l’an dernier. Loin des croissances à deux chiffres connues par le passé, mais encore au-dessus du consensus établi à 35,1 milliards. Un point positif qui ne concerne pas les bénéfices de la firme, qui chutent de 22% à 6,9 milliards de dollars, contre 8,8 milliards sur le même laps de temps en 2012. Après les -18% du trimestre précédent, c’est donc la deuxième baisse consécutive, une première en dix ans. La marge, au plus bas depuis 2010, a elle souffert des différentes baisses de prix, et s’élève à 36,9%.

Le moteur iPhone

La bonne surprise vient en fait de l’iPhone. Alors qu’aucun nouveau modèle n’a été présenté ce trimestre, Apple en a vendu 31,2 millions. Moins bien que sur les trois mois précédents (37,4 millions), mais beaucoup mieux que les 26 millions prévus par les analystes, soit le même niveau qu’un an plus tôt. Une nouvelle dont s’est réjoui le directeur financier de l’entreprise, Peter Oppenheimer : « Nous avons été particulièrement satisfaits avec une croissance très solide sur un an des ventes d’iPhone dans plusieurs pays aussi bien développés qu’émergents, incluant les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, la Russie, l’Inde, la Thaïlande et Singapour. ». Et si le prix de vente élevé de l’iPhone 5, dernier en date, a tendance à favoriser les ventes des anciens modèles, ce dernier a tenu à préciser qu’il restait « de loin le plus populaire des iPhone. ». Quelque soit sa version, l’iPhone est plus que jamais indispensable à la réussite du groupe de Cupertino.

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iPad et Mac en retrait

Les ventes des autres produits phares d’Apple sont elles en nette baisse. L’iPad s’est écoulé à 14,6 millions d’exemplaires, contre 17 millions un an plus tôt, soit une chute de 14%. Par rapport au trimestre précédent, c’est même encore plus conséquent, avec une baisse de 25%. Des écarts qui peuvent s’expliquer par les lancements de l’iPad 3 avec écran Retina en 2012, et de l’iPad mini en ce début d’année. Les Mac sont eux aussi en difficulté, avec 4,5 millions de pièces vendues en trois mois, 7% de moins que l’an passé. Des déceptions notables pour Apple.

Le marché chinois s’efface

Concernant le détail des marchés internationaux, le directeur général, Tim Cook, a tenu à souligner l’expansion continue de la marque. Ainsi, les ventes d’iPhone ont augmenté de 400% en Inde, et de 60% en Turquie et en Pologne. En revanche, le marché chinois a tendance à s’effondrer, avec un chiffre d’affaires inférieur de 14% à celui de l’an passé, et même de 43% par rapport au premier trimestre cette année. Une anomalie que Tim Cook place sur le compte de l’état de l’économie locale.

Pour se relancer, Apple mise sur « de nouveaux produits formidables » prévus pour « l’automne et en 2014 », prévient le directeur général. Sans doute, dans un premier temps, des gammes d’iPhone et d’iPad supplémentaires. Mais la célèbre firme à la pomme envisage surtout de conquérir d’autres marchés, avec peut-être un téléviseur, et l’iWatch, une montre connectée.

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