Pays du Proche et du Moyen-Orient le plus touché par la pandémie de nouveau coronavirus, la République islamique et ses plus de 80 millions d’habitants n’échappent pas à la recrudescence de la maladie observée dans le monde ces derniers mois.
Un million de personnes contaminées
L’Iran a enregistré 13 922 nouveaux cas de contamination lors des dernières 24 heures. Le pays passe donc la barre sympabolique du million de personnes contaminées par la COVID, d’après l’annonce de la porte-parole du ministère de la Santé, Sima Sadat Lari sur la télévision d’État.
Au total, depuis l’annonce des premiers cas en février dernier, 50 000 personnes sont mortes en Iran à cause du virus SARS-CoV-2, selon les statistiques officielles.
Mais de l’aveu même du ministre de la Santé Saïd Namaki, ces chiffres sont largement inférieurs à la réalité.
Des restrictions imposées dans de nombreuses zones du pays.
Malgré ces chiffres, l’Iran n’a jamais imposé de confinement général pour enrayer la maladie, par crainte que cela ne fasse sombrer pour de bon l’économie du pays.
Néanmoins les autorités ont, depuis le 21 novembre, imposer des restrictions pour freiner ce que le président Hassan Rohani qualifie de « troisième vague » du virus. Des mesures telles que la fermeture des écoles, des universités, des mosquées et des commerces non essentiels s’appliquent dans la grande majorité des villes du pays, dont Téhéran et les 30 autres capitales de province.
Aliréza Zali, chargé de la coordination contre l’épidémie dans la capitale, a ainsi annoncé mercredi que Téhéran devrait passer à partir de samedi du risque épidémiologique le plus élevé au risque moyen.
Les écoles, les universités et les mosquées resteront néanmoins fermées, mais les commerces non essentiels pourraient rouvrir.
Vers un vaccin iranien ?
Devant l’ampleur de la crise sanitaire, l’Iran tente donc de contrer le virus. Comme la plupart des pays frappés par la pandémie, l’Iran attend avec impatience la disponibilité d’un vaccin contre le virus. Les scientifiques iraniens commencent à en chercher un : une entreprise iranienne a obtenu une licence pour tester le vaccin sur les hommes et le docteur Minou Mohraz, médecin épidémiologiste au sein du Comité national de lutte contre le coronavirus a annoncé cette semaine que la phase de tests sur des animaux avait été terminée.