Le retard de la promulgation de la loi d’état d’urgence sanitaire fait défaut aux mesures de déconfinement envisagées. A noter également le retard de la parution de l’attestation obligatoire dans les transports en commun.
La loi qui doit prolonger l’état d’urgence sanitaire a été adoptée par le Parlement. Toutefois, Emmanuel Macron, pour ne citer que lui, a saisi le Conseil Constitutionnel. Il ne rendra définitif son avis que ce lundi soir, sous réserve d’un retour positif de la haute institution. Cela repousse donc l’effectivité de 2 mesures phares envisagée pour ce jour.
Un échec qui n’en est pas un au regard du Gouvernement. A l’image du ministre de la santé Olivier Veran, qui se veut cohérent, même dans l’erreur.
« Non, ce n’est pas un raté de taille. Le Conseil constitutionnel n’a pas pu terminer son travail hier » mais « ce n’est pas très gênant puisqu’on avait déjà dit qu’il y aurait une tolérance pour aujourd’hui » a précisé le ministre de la santé
En attendant, l’exécutif rebondit en faisant appel au sens de la responsabilité des Français pour que ces dispositions soient respectées, explique le communiqué, ajoutant qu’il était « en tout état de cause prévu qu’elles devaient faire l’objet d’une période de tolérance ». Un léger couac que l’exécutif relativise.
Initialement, l’exécutif se voyait promulguer cette loi dimanche soir. Le Parlement quant à lui a depuis samedi soir adopté cette loi, prolongeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet. Un compromis avait été trouvé entre les deux chambres parlementaires sur la mise en place d’un suivi des malades du coronavirus.