Plus de deux cents pompiers continuaient à lutter contre les flammes qui ravageaient la Grenfell Tower ce matin dans le quartier de North Kensington, à l’ouest de Londres. Les autorités présentes sur place déplorent déjà plusieurs morts et au moins 50 blessés.
Une épaisse fumée noire visible à des kilomètres s’élevait dans le ciel londonien ce mercredi matin. Dans la nuit de mardi à mercredi 14 juin, un impressionnant incendie s’est déclaré dans une tour abritant une centaine d’habitations, dans l’ouest de la capitale britannique.
Un important dispositif déployé sur place
Les pompiers, dépêchés sur les lieux vers 1 heure (heure locale), étaient toujours sur place ce matin aux alentours de 10h pour lutter contre les flammes. Un périmètre de sécurité a été mis en place et les immeubles alentours ont été évacués afin d’éviter que les chutes de débris ne fassent d’autres victimes.
D’après le maire de Londres, Sadiq Khan, 250 soldats du feu, 40 camions à incendie, 100 ambulanciers et 100 policiers, qu’il remercie pour leur courage et leur professionnalisme, ont été déployés. Ce dernier fait état d’un « accident majeur ».
D’après la cheffe des sapeurs-pompiers de la capitale Dany Cotton, citée par le Guardian, « plusieurs morts seraient à déplorer », mais aucun chiffre exact n’a été communiqué pour l’instant. Le service d’urgence de Londres, le London Ambulance Service, fait état d’au moins 50 blessés sur son compte Twitter. Des témoins présents sur place auraient également signalé avoir vu des personnes toujours prisonnières des flammes, notamment dans les étages supérieurs.
L’origine de l’incendie toujours inconnue
Selon les pompiers, la cause de cet incendie n’a pour l’instant pas été établie. Construit en 1974, l’immeuble présentait toutefois des risques d’incendie, dénoncés par un collectif de résident de l’immeuble, qui s’était déjà plaint à plusieurs reprises des risques que cela engendrait.