Étudiant

Ma future école : ENSEM

Pour ce nouvel échange avec autour d’une grande école, nous nous tournons vers l’ESAM, une grande école de l’énergie fondée en 1900. Nous échangeons avec son directeur Jean-François Pétin.

C’est quoi l’ENSEM ? « Crée en 1900, l’ENSEM forme des ingénieurs pour répondre aux défis sociétaux et économique inhérents aux transitions énergétiques et numériques dans les secteurs de l’énergie, du transport et de l’industrie. »

Quelles sont les valeurs qui symbolisent le mieux votre école et qui nous permettent de bien comprendre qui vous êtes ?

Il y en a un certain nombre. Déjà, on est une école centrée sur les domaines des transitions énergétiques et numériques. Le premier point fort est l’engagement sociétal de l’école. On est une école publique, on a énormément de boursiers, donc on joue un rôle d’ascenseur social et un rôle important dans l’accompagnement que l’on peut faire au niveau des transitions énergétiques et numériques avec globalement tous les enjeux sociétaux qui se cachent derrière. Aujourd’hui, on parle beaucoup d’enjeux énergétiques et environnementaux, on parle beaucoup d’enjeux liés à la diffusion du numérique. L’école est au cœur de tous ces enjeux avec, en tant qu’école publique, un rôle d’une école de la République. Je pense que l’engagement sociétal est un des premiers marqueurs.

Le deuxième point fort est l’engagement environnemental de l’école. Clairement, dans l’école, on a énormément d’enseignement dans les énergies renouvelables, autour des mobilités propres avec des véhicules électriques par exemple et sur le champ multimodal qui va combiner des vélos, le tram, la voiture électrique,… On transmet des valeurs de type éco-responsabilité.

Le troisième point est l’expertise d’innovation. On est une école avec des laboratoires qui sont présentés autour de la recherche et le développement, et on a plein de projets que l’on peut retrouver sur le site de l’école avec des vidéos et des explications. Cet aspect « innovation » est important pour tous.

Outre ces valeurs, vous mettez aussi en avant 3 éléments très importants pour votre établissement ?

Tout à fait, nous avons trois points qui nous tiennent à cœur. Il y a d’abord l’ouverture : on se veut une école ouverte à la fois sur le monde socio-économique, on a énormément de relations avec le milieu industriel, on a une formation par apprentissage, on a des projets industriels de fin d’étude et on a un catalogue de prestations et d’offres de services destinés exclusivement aux acteurs socio-économiques. On a cette vocation d’avoir un partenariat fort avec un écosystème industriel, mais aussi une forte ouverture à l’international surtout en flux entrant avec les pays francophones, mais aussi le Brésil, la Colombie… et en flux sortant avec l’Amérique du Nord et le Japon.
Ensuite, l’éthique et la déontologie nous tiennent vraiment à cœur et notamment celles liées au numérique. On entend beaucoup aujourd’hui la montée en puissance du numérique et la place de l’homme dans tout cet écosystème numérique.
Enfin, le dernier point c’est la solidarité. On a beaucoup de boursiers, un réseau des anciens très fort qui soutient les élèves, on essaye toujours de trouver une solution pour les élèves en difficulté socialement parlant. Dans le domaine humanitaire, on a énormément de projets d’élèves avec l’Afrique pour tout ce qui est développement des énergies avec des projets d’électrification. Donc on a une association très moteur intitulée « Énergies-pour-ndaw » qui, depuis 4-5 ans, électrifie un village au Sénégal. On a aussi un bureau des actions humanitaires justement pour centrer sur la problématique des énergies pour les pays en voie de développement.

L’argumentaire qu’on a vis-à-vis des élèves, c’est que c’est une école extrêmement bien reconnue par l’univers professionnel. On a des placements qui ont toujours été excellents, à la fois au niveau des salaires que des temps d’embauche qui sont très courts !

Nous sommes dans une situation compliquée où tout le monde doit se réadapter dans les écoles. Comment vous êtes-vous adaptés et comment aller chercher ces futurs étudiants qui vont venir ?

On recrute majoritairement sur des classes préparatoires, donc sur concours. On a un recrutement à bac+2 donc tous les salons post-bac sont surtout destinés aux écoles avec des prépas intégrées et nous y étions peu présent. On utilisait donc beaucoup les forums des classes prépas. Cette année, nos élèves vont dans les forums des classes prépas desquelles ils sont issus. Certains ont continué en présentiel, d’autres ont fait des forums à distance.
On a fait également des forums à distance car on ne peut pas faire autrement mais ça n’a pas très bien marché. On est en train de regarder pour les recrutements des DUT et des BTS. Ce sont des salons qu’on faisait en janvier, février, mars et a priori ces salons passeront à distance. L’année dernière, sur la période de recrutement, on a subi le confinement de deux mois mais ça ne s’est pas trop vu sur le recrutement de cette année. Il n’y a pas eu énormément d’impact.

Il y a des choses à l’ENSEM qui pourront durer post-pandémie y compris dans les méthodes d’enseignement. Je pense à certains cours à distance. Ce qu’on a essayé de faire, ce n’est pas de l’hybride à distance car les cours à distance sont des catastrophes en mode synchro, mais on a fait beaucoup d’hybridation présence d’autonomie. En fin de compte, on travaille par petits groupes et on les fait venir quand même en présentiel. Du coup, ils ont moins de séances de cours mais ils sont en petits groupes et on peut discuter. Mais c’était avant le deuxième confinement. Depuis, on fait de la distance d’autonomie. Tout dépend maintenant du vaccin. S’il y a un résultat positif sur le vaccin en février, on rouvrira, mais si le vaccin n’a aucun effet alors on sera de nouveau confiné fin janvier.

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