Étudiant

Ma future école : Groupe GEMA

Notre série de rencontres avec les grandes écoles continue avec la grande école qu’est le groupe GEMA pour vous aider à mieux faire votre choix.
Nous discutons avec Gad Chetboun, responsable pédagogique du Groupe GEMA.

D’ici quelques mois, vous aurez à faire votre choix pour vos études à venir. VL vous aide et vous propose de rencontrer celles et ceux qui dirigent ces grandes écoles et qui vont pouvoir vous aider dans ce choix crucial ! Nous poursuivons aujourd’hui avec le groupe GEMA.

C’est quoi le groupe Gema ? « Le Groupe GEMA – Grandes Ecoles des Métiers d’Avenir – est un établissement d’enseignement supérieur privé basé près de Paris, à Boulogne-Billancourt (92). 
Le Groupe se compose de 2 écoles :

  • l’ESI Business School : l’Ecole de Commerce du développement durable, de l’impact social et du digital qui forme les Managers responsables et engagés de demain.
  • l’IA School : l’Ecole de l’Intelligence Artificielle. Il s’agit d’une école hybride proposant un double cursus en Big Data et Management de l’Intelligence Artificielle.

Le Groupe GEMA a pour mission d’apporter à ses étudiants français et internationaux des savoirs et compétences d’actualité, répondant aux exigences du marché actuel grâce à ses spécialisations : le Développement Durable et l’Intelligence Artificielle. L’objectif du Groupe GEMA est de former les étudiants aux nouveaux enjeux de demaindévelopper leur employabilité, et faire reconnaître leurs compétences, au travers des titres certifiés délivrés par l’ESI Business School et l’IA School. »

Comment vous pouvez présenter les valeurs qui font votre école, qui vont nous dire qui elle est ?

On met bien sûr en avant les valeurs liées au développement durable, car on est une école de management et de développement durable, donc toutes les valeurs liées au développement durable, que l’on parle des enjeux environnementaux ou sociétaux, ce sont forcément des valeurs que l’on prône. J’ai tendance lors de la présentation de rentrée, à mettre un avant principalement une valeur qui me semble essentielle et qui résume la totalité des valeurs que l’on apporte : l’ouverture d’esprit. C’est-à-dire, une valeur sur laquelle on puisse accepter la critique, qui puisse être positive ou négative mais qui soit toujours constructive. Cette ouverture d’esprit permet véritablement d’être confronté à un problème mais de toujours envisager une solution. Et de faire preuve de bienveillance, d’être dans une démarche d’écoute de l’autre pour pouvoir avancer.

Vous semblez avoir placé l’humain au cœur du dispositif, de votre façon d’enseigner, de votre façon d’appréhender les relations avec les étudiants, la façon dont vous leur transmettez le savoir. Comment avec une telle exigence, salutaire en ce moment, on gère le fait que les étudiants doivent être beaucoup en distanciel (ou peut-être ne le sont-ils pas d’ailleurs) ?

C’est complexe. On a réussi, nous à n’avoir aucun jour d’absence de cours, on a réussi à maintenir les cours grâce aux outils digitaux. C’est vrai qu’on a renforcé cela par une présence accrue auprès des étudiants. On a essayé de les contacter le plus régulièrement possible. Je me souviens au mois de mars/avril, on avait tout un pôle qui s’occupait de contacter chaque étudiant un à un : voir comment il vivait le confinement, s’assurer qu’il n’était pas en décrochage, qu’il était bien présent.
A la rentrée on avait opté pour un scénario où on avait 50% de l’établissement qui était occupé, donc sur 20 groupes, on avait 10 groupes en présentiel, 10 groupes en distanciel. Là depuis le reconfinement, tout le monde est passé en distanciel. A l’exception de nos intervenants, on leur demande dans la mesure du possible et dans les conditions de sécurité sanitaire, de venir, pour au moins qu’on ait ce contact humain et que les étudiants puissent voir que l’équipe pédagogique est toujours en lien.

On a beau être prêt, on ne l’est jamais à 100%, et j’imagine qu’il y a des choses qui sont compliquées à gérer, par exemple aller convaincre de nouveaux étudiants de vous rejoindre. Parce que nous avons parlé des étudiants qui sont chez vous, mais il faut convaincre aussi de nouveaux d’y venir. Comment faites-vous ?

D’abord avec une présence sur les réseaux sociaux, une présence sur le net au travers de la communication. Puis depuis le confinement de mars bien évidemment, tous les rendez-vous, l’équivalent des JPO (journées portes ouvertes), ont été transformés en JPO virtuelles avec moins d’étudiants. C’est-à-dire que là on est en capacité d’accueillir 80/100/120 étudiants sur une JPO, et on fait des groupes beaucoup plus restreints de 10-15 étudiants, avec nos conseillers, pour que les étudiants puissent leur poser toutes leurs questions, et pour présenter l’école.

Du coup vous arrivez à vous projeter quand même sur de potentiels événements qui pourraient avoir lieu, des salons – je pense évidemment à des salons comme « My future » qui se tient au mois de janvier – ou vous faites un peu au jour le jour ?

Un peu au jour le jour. C’est marrant que vous parliez de « My future » parce que j’ai reçu le mail et je l’ai transféré au pôle communication. Mais on ne se positionne pas forcément parce qu’on ne sait pas s’il va être réellement maintenu. Janvier/février ce sont des périodes un peu floues pour réaliser des salons ou organiser des évènements avec du public. 

Dernière question, un lycéen qui va faire son choix en janvier comment vous pouvez le convaincre de rejoindre votre école ? 

Sur le message pour les lycées, je crois tout simplement qu’ils doivent prendre conscience des enjeux actuels et des enjeux d’avenir – je n’aime pas le mot « futur » – sur le monde de l’entreprise, sur les projets qu’ils ont envie de mener et sur l’impact qu’ils veulent avoir sur leur environnement. Et leur environnement peut être quelque chose de très restreint, on n’est pas obligé de parler à l’échelle territoriale, nationale ou internationale, ça peut être très très local. A ce moment là, s’ils ont envie de faire des études qui les amènent vers cette démarche là, vers des études qui font sens, nous serons prêts à les accueillir. 

De toute façon c’est en agissant tous au niveau local que quelque chose au niveau au-dessus peut changer...

C’est tout à fait ça. Mais on a souvent des étudiants qui rêvent aussi de grands projets, d’international, mais ceux qui veulent aussi agir au niveau local seront très bien chez nous. On veut donner une vision actuelle et d’avenir avec les solutions les plus concrètes et avec cette ouverture d’esprit dont je parlais au début. Nous avons conscience au groupe GEMA que les solutions d’aujourd’hui ne seront peut-être pas les solutions de demain. Et notre rôle c’est d’être capable d’anticiper, d’identifier les solutions d’aujourd’hui et de demain, de les comprendre et de les transmettre à nos étudiants.

About author

Informer, décrypter, divertir
Related posts
ActualitéÉtudiantFrance

"Conjugaison être", "conjugaison avoir", ... : 5 conseils pour éviter les pièges

Étudiant

Le rôle crucial du traducteur juré dans les procédures légales : tout ce que vous devez savoir

À la uneÉtudiant

Être un jeune dans le monde du travail en 2024, ça veut dire quoi ?

À la uneÉtudiantPolitique

C’est quoi cette mission confiée à Miss France par le Premier Ministre ?

Retrouvez VL. sur les réseaux sociaux