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Ma pauvre Lucette, un groupe de musique porteur d’espoir

MPL est un groupe de musique formé par des amis d’enfance en hommage à la disparition d’une amie. Elle n’a jamais été retrouvé mais eux ce sont trouvés dans cette tragédie un échappatoire. Manu, Andreas, Cédric, Julien et Arthur, avec chacun leur style ont crée un nouveau genre musical.

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Vous êtes chanteur et comédien, quel place trouvez-vous dans ce groupe de musicien au style complètement opposé ? Et pourquoi décider d’être conteur pour Ma Pauvre Lucette ?

Nous sommes composé de cinq personnes totalement différentes. Manu aime les classiques français, Andreas la musique funk, Cedric le rap et julien l’électro et le rock. Au départ, je suis rentré dans le groupe en tant que réalisateur de clip. Petit à petit j’ai commencé à toucher à la musique. Je suis devenue la seconde voix du groupe. J’ai désormais le rôle du narrateur qui raconte des histoires entre les morceaux.

Votre groupe s’est constitué sur une histoire tragique, cela se reflète t-il sur vos musiques ? Si, oui, comptez-vous rester sur ce registre ?

Dans le premier album oui, nous étions nostalgiques et tristes mais on s’est beaucoup libéré de tout cela. Sur notre prochain album, on a des morceaux qui bougent influencés par le word musique, le zouk, la trap. On a essayé d’aller chercher dans tous les styles pour que chacun de nous s’y retrouve. Nous parlons aussi de pleins de choses et plus seulement de la disparition de notre amie. Même s’il y a toujours certains morceaux nostalgique, on est désormais plus joyeux.

Racontez-moi une rencontre artistique marquante pour votre groupe ? A t-elle eu une influence sur vous ?

C’est compliqué d’en choisir une, on rencontre beaucoup de groupe. On a eu la chance de faire des festivals et on était comme des gamins avec nos pass artistes. Ils nous permettaient d’accéder au coulisses et au concert de groupe beaucoup plus connus que nous. C’était un rêve d’enfant pour nous de rencontrer des groupes comme Phenix. On est influencé par ailleurs par des groupes de la scène actuelle comme Fauve. Nous écoutons aussi beaucoup de rappeur français et belge. On analyse ce qui se fait en ce moment pour pouvoir trouver notre place.

Quels sont les messages principaux de votre dernier album ?

C’est notre deuxième album mais c’est celui pour lequel on s’est le plus investit. On a tous quitté nos travailles pour Ma Pauvre Lucette et on s’y ai mis à fond pendant plus d’un an et demi. On est très excité à l’idée de le sortir et le partager avec notre public qui nous suit depuis quelques années. Nous attendons leur retour mais aussi celui de personnes qui nous découvrirons sur cet album là. C’est un soulagement de le sortir enfin après tout ce travail. Cette fois ci, c’est un album pour apprendre à se libérer de la nostalgie et se concentrer sur ce qui reste à découvrir. Les derniers morceaux sont volontairement les plus romantiques, on parle d’amour à l’état pure.

Comment vivez-vous vos concerts, avez-vous des traditions particulières pour y faire face ?

C’est un challenge car sur cette tournée on vise des salles plus importante. On aimerait avec la sortie de l’album attirer un nouveau public. Néanmoins, les préventes nous on rassuré car les places partent vite. On est content de finir cette tournée de deux mois avec La Maroquinerie. Notre concert a une forme assez originale. C’est une sorte de cérémonie avec un gourou qui raconte des histoires. Il y a des rituels pendants le concerts et même une onde funéraire. C’est déjà donc très ritualisé au sein même du concert. Avant, on essaye de se laisser tranquille mutuellement pour que chacun se concentre. La seconde avant de monter on fait un faux échauffement vocal d’une seconde et on se dit tous bonne chance.

Des groupes se font et se défont, pensez-vous Arthur à faire un jour une carrière solo et quittez Ma Pauvre Lucette ? Il y a t-il un de vos collègues qui y pense ?

(Rires) Généralement ce sont des sujets qu’on aborde sous forme de blagues. Dès qu’il y en a un qui joue un peu dans son coin on le taquine avec cette idée. Cela nous fait rire de penser que chacun prépare sa carrière solo au cas où ça exploserait. Mais pour le moment on en parle pas trop. Déjà se retrouver tous à faire professionnellement ce groupe c’était pas prévu et on est très content de l’avoir fait. On s’est fixé un objectif simple, c’était finir cette album et faire la tournée juste après. On n’en sait pas plus sur notre avenir. Si le groupe avance bien il est probable que certain d’entre nous ai des envies parallèles. ce serait tout à fait naturel et sain d’avoir plusieurs projets au bout d’un moment. Peut être même pour que chacun se rapproche de son style musical. Mais en attendant, on a la chance de pouvoir vivre de se projet là, alors on en profite.

Le groupe Ma Pauvre Lucette au départ fondé sur une triste nouvelle laisse dorénavant les portes ouvertes à l’avenir et est prêt à accueillir ce qu’il lui réserve.

Autre entretient : ANGELO GOPEE : « Un festival est avant tout le regroupement des musiques actuelles. »

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