![](https://vl-media.fr/wp-content/uploads/2021/05/9q4N.gif)
Marine Le Pen et Gilbert Collard étaient poursuivis pour avoir diffusé des photos violentes provenant du groupe de Daech. La justice a relaxé, ce mardi 4 mai, la présidente du Rassemblement National et l’eurodéputé.
Le tribunal de Nanterre a reconnu les photos publiées comme « une vocation informative ». La justice poursuivait La présidente du RN depuis 2015 pour avoir diffusé des photos de l’EI quelques semaines après les attentats. Gilbert Collard quant à lui avait suivi de peu Marine Le Pen en les publiant. Il s’était revendiqué comme un « ennemi de Daech ».
Ces images exposaient des « messages violents ou portant gravement atteinte à la dignité humaine, susceptibles d’être vus par un mineur ». L’infraction de ces publications était passible de 3 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Marine Le Pen avait répondu à cette mise en examen sur Cnews : « J’assume et je le referais si c’était nécessaire ».
La 14e chambre correctionnelle a finalement précisé que la diffusion de ces images s’inscrivait dans « une démarche de protestation politique » qui contribuaient au débat public. Le parquet avait pourtant requis une amende de 5 000 euros. Bien qu’elle n’eut finalement aucune peine, Marine Le Pen avait affirmé il y a trois ans « S’il me condamne pour ça, ce sera une médaille que je porterais au revers de mon veston ».
![](https://thumbs.gfycat.com/UnacceptableOrnateHoneycreeper-size_restricted.gif)
Le 10 février dernier avait eu lieu le procès de Marine Le Pen et de Gilbert Collard. L’audience avait été plus que mouvementée. L’eurodéputé RN avait soufflé à la présidente du tribunal : « Si jamais j’avais conscience madame que j’ai commis une infraction, je vous le dirais. Mais franchement, je n’ai pas eu le sentiment d’avoir perverti la jeunesse ce jour-là. ».
Marine Le Pen avait affirmé « je trouve si grave la minoration des crimes de Daech ». Puis elle avait décrédibilisé l’accusation : « si une photo de la mort était une atteinte la dignité humaine, alors la photo du petit Aylan était le summum de l’atteinte à la dignité humaine. ».