Le parc à thème Disney entre à son tour dans la nouvelle ère des objets connectés selon le Business Week. Cette filiale aurait dépensé 1 milliard de dollars afin de se doter de petits bracelets connectés, appelés « Magic Band », seulement pour le moment pour son parc à Orlando.
Ce bracelet, du système MyMagic+, portant le logo de Mickey, permettra au parc de recueillir des informations sur ses visiteurs et ensuite améliorer ses infrastructures. Grâce à un système d’ondes radios émises, Walt Disney pourra suivre pas à pas la visite de ses touristes. Des informations telles que : les restaurants ou magasins visités le plus longuement seront envoyées, l’attraction où il y a le plus de file d’attente, ou tout simplement où les gens passe leur temps. C’est un moyen pour guetter leurs mouvements mais aussi pour donner plus de magie à l’aventure des plus petits car le personnel pourrait connaître le prénom des enfants et leur souhaiter par exemple leur anniversaire.
Cet accessoire permettra aussi de remplacer par exemple la clé de la chambre d’hôtel mais aussi la carte bleue. L’aspect dématérialisée du paiement entraînerait des achats plus fréquent et donc permettrait à Walt Disney d’en tirer des profits par la suite. Ou encore en mettant en place des stands de confiseries ou de souvenirs pourraient être proposés dans les endroits où l’attente est longue.De plus, des messages sont aussi envoyés pour prévenir lors de changements impromptus les visiteurs. Enfin, ce bracelet pourra apporter des améliorations au parc notamment en rajoutant du personnel dans les lieux qui en ont besoin.
Néanmoins, comme l’explique le Business Week, certaine personne pourrait ne pas accepter ce système qui ferait écho à une sorte d’espionnage.
Aujourd’hui ce bracelet utilisé à Orlando n’est réservé qu’aux personnes ayant réservés sur internet, il pourrait cependant s’élargir à plus de monde par la suite. Pour le moment, ce système ne semble pas prévu pour le parc Disney de Paris. Mickey a su comprendre l’évolution de la société en entrant dans l’ère des objets connectés, d’autres entreprises pourraient suivre l’exemple comme le musée des arts de Dallas.
Julie Fortun