Pour la première fois en 2014, les Français établis hors de France élisent de nouveaux représentants de proximité : les conseillers consulaires. Les conseillers consulaires représentent les Français établis hors de France auprès des ambassades et des consulats et élisent les sénateurs des Français de l’étranger. Michael Pilater nous présente sa candidature, en tant que tête de liste Union des Français de Montréal et des provinces maritimes investie par l’UMP et l’UFE.
1 / Quel regard portez-vous sur la mobilité et l’expérience de vie à l’international des jeunes ?
Avec la mondialisation, c’est indispensable pour rapporter de nouvelles idées à la France, une nouvelle vision sociale et économique, non pour changer, mais pour adapter le modèle social de la France à la réalité du 21e siècle, pouvoir vivre une expérience à l’étranger est une chance incroyable. Il faut savoir s’ouvrir sur de nouvelles cultures, plutôt que de rester fermé sur soi-même.
2/ Comment et par quels nouveaux projets, les conseillers consulaires qui siégeront dans les conseils consulaires prévus par la loi du 22 juillet 2013 pourront permettre à la jeunesse d’être plus à l’aise avec le mot « Entreprendre » ?
Mais il n’y a qu’en France que l’on n’est pas à l’aise avec le mot « entreprendre » ! Ici c’est une réalité, on peut créer une entreprise sur internet en 15 minutes.
Voilà ce que l’on veut rapporter en France !
C’est pour cela que ces conseillers consulaires sont une vraie chance pour les Français de l’étranger, car ils permettent d’établir un vrai lien de proximité entre la communauté française et les autorités consulaires, et rapporter leurs expériences à l’étranger. Avec cette double vision franco-étrangère, ils savent mieux que personne ce qui pourrait marcher en France.
Ensuite, ils vont permettre de mettre en contact les acteurs économiques, comme les chambres de commerce, avec les entrepreneurs qui vivent au Québec, et même avec ceux qui vivent en France et prévoient de venir s’y implanter. Ils vont être un relais, un réseau entre tous les acteurs de la communauté française et la France.
J’ai l’honneur d’être de liste de l’UMP, car la droite fait le pari du renouveau, c’est donc une véritable chance de mettre la jeunesse au cœur des préoccupations.
3/ Quels sont les priorités de votre programme ?
Je veux mettre l’accent sur l’éducation, car la majorité des Français qui viennent au Canada sont des jeunes. Je veux agir pour conserver le lien fort qui existe entre la France et le Québec, et c’est d’ailleurs pour cela que j’ai lancé une pétition pour garantir le maintien des frais de scolarité des étudiants français à hauteur de ceux des Québécois, pour qu’ils puissent bénéficier du cadre idyllique qu’offrent les universités québécoises.
Depuis 2008, un accord assure l’équivalence des diplômes entre la France et le Québec. Il est primordial que les diplômés français aient le même statut au Québec, comme le prévoit l’entente, tout comme la France le fait vis à vis de ses compatriotes canadiens. Je mettrai donc tout en œuvre, pour obtenir le même succès que celui qu’ont connu les infirmières, grâce à l’intervention de Frédéric Lefebvre, pour les autres professions comme les ingénieurs, les pharmaciens, ou encore les vétérinaires.
4/ Quel regard portez-vous sur le fonctionnement du réseau diplomatique et consulaire français ?
Aujourd’hui, on compte près de 2,5 millions de Français qui vivent hors de France. Ils sont une chance pour la France et doivent être représentés au mieux. C’est pour cela que je salue l’initiative du Président Nicolas Sarkozy d’avoir créer 11 députés des Français de l’étranger, qui avec les 12 sénateurs, les élus à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) et les conseils consulaires, forment un véritable maillage pour être au plus près des préoccupations des Français, mais aussi pour rapporter en France les bonnes idées observées à l’étranger.
Le gouvernement socialiste les considère trop souvent comme des exilés fiscaux, alors que la plupart d’entre eux ont fait le choix de partir pour des raisons de mobilités professionnelles et non pour payer moins d’impôts. Au Québec, on paie autant d’impôts qu’en France, voire plus.
Il faudrait accorder plus d’importance à ces Français qui participent au rayonnement de la France, en exportant sa langue, son savoir-faire et sa culture. Le monde a changé, et la France doit s’adapter plutôt que de chercher à s’isoler.
Les jeunes doivent s’inscrire dans les Consulats, car même s’ils sont la pour quelques mois ou quelques années, ils ont toujours besoin d’un passeport ou d’une certification de diplômes. De plus, les effectifs consulaires sont ajustés au nombre d’inscrits. Plus le nombre d’inscrits sera proche de réalité, meilleur sera le service !