À la uneActualitéInternational

Mort du roi d’Arabie Saoudite

Abdallah ben Abdel Aziz Al-Saoud roi d’Arabie Saoudite est mort des suites d’une pneumonie ce vendredi 23 janvier à Riyad. Plusieurs questions se posent suite à ce décès. Celle de la succession et de la nomination des futurs ministres dans un premier temps, puis dans un second temps celle des choix de politiques internes et étrangères. Que va changer la mort du souverain pour le pays ?

Membre de la dynastie Al-Saoud et fils du roi Abdelaziz, le fondateur de l’Arabie saoudite contemporaine, Abdallah ben Abdel Aziz Al-Saoud avait succédé à son père le 1er août 2005. Riyad, la capitale de l’Arabie Saoudite, a annoncé son décès des suites d’une pneumonie ce vendredi 23 janvier dans la matinée.

Premièrement perçu comme étant de la même envergure conservatrice que son prédécesseur, le bilan de sa régence reste tout de même assez éloquent. Ayant toujours promu le dialogue inter-religieux, il tenta de préserver au maximum son royaume des tendances extrémistes. Un accord de paix globale avec Israël a même été avancée au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 et il rendra visite au pape Benoît XVI au Vatican en novembre 2007.

Pourtant, certains cas relèvent quand même de la fermeté et du manque de divergence possible dans les avis et les opinions politiques vis-à-vis du pouvoir en place. L’Arabie Saoudite qui est un état clé dans plusieurs domaines voit donc aujourd’hui son avenir incertain et les regards se tournent désormais vers le nouveau roi : Salman ben Abdel Aziz Al-Saoud

Un nouveau roi

Il est le 25e fils d’Abdelaziz et il fût jusqu’à présent le dauphin de son frère. Il a en effet occupé le poste de second et d’héritier légitime pendant 3 ans et se voit aujourd’hui remettre la couronne.

SalmanBenAbdelaziz-nouveauroiArabie

Alors les Occidentaux regardent avec un œil attentif la mise en place du nouveau roi. Ce vendredi, le cours du pétrole a vu un petit sursaut en la raison de la mort de l’ancien monarque. Cependant, un petit sursaut ne suffit pas à rétablir le cours de cette devise qui chute depuis le début de l’année.

Le pays est la deuxième plus grosse réserve mondiale en pétrole noir et le seul Etat arabe membre du G20. Pour Fatih Birol, économiste en chef de l’AIE (Agence internationale de l’énergie), Salman devrait poursuivre la politique menée par son frère en matière d’exportation, d’importation et d’exploitation de l’or noir.

La question de la nomination des ministres reste celle qui pourra faire tourner le vent. Accusé par certains d’être très conservateur et traditionaliste, quelle relation entretiendra-t-il avec l’Occident et comment choisira-t-il de gérer sa population ? Rappelons tout de même qu’au sein de sa famille, il était considéré comme le médiateur et l’homme de raison.

Il faut désormais attendre que les ministres soient en place, seuls biais duquel les motivations d’une politique restent affirmées et visibles.

About author

Informer, décrypter, divertir
Related posts
À la uneMédias

Secret Story : quelles sont les folles théories qui circulent ?

À la uneMédias

Drag Race : quel sera le dispositif de la saison 3 ?

ActualitéEnvironnementVoyages

Tourisme de masse : 5 lieux emblématiques qui ont pris des mesures

À la uneSéries Tv

"Sud-Est" : le tournage de la nouvelle Création Originale a commencé

Retrouvez VL. sur les réseaux sociaux