Sur les 500 faits de mutilations de chevaux recensés, seulement 16% seraient d’origine humaine
Depuis cet été, des centaines de cas de mutilations de chevaux ont été recensés un peu partout en France. En effet, cela touche maintenant une trentaine de départements. Face à l’augmentation des cas, une cellule d’enquêteurs a été créée en septembre, sous l’égide de la police judiciaire de la gendarmerie nationale, pour mettre fin aux mutilations. Un numéro vert, créé par le gouvernement, a aussi été mis en place.
Dernièrement, l’organisme en charge des enquêtes a recensé au total près de 500 faits. Selon une source proche du dossier, seul 80 cas (16%) seraient d’origine humaine. Une soixante des cas font l’objet d’une enquête plus approfondie pour lever tout soupçon. Et environ 360 faits (72%) s’expliquent par des causes naturelles, a ajouté la source. En septembre, après une augmentation des cas, 200 enquêtes avaient été ouvertes. Mais déjà, seulement une trentaine été considérés de nature humaine, selon les gendarmes. Des résultats qui ne convainquent pas certains propriétaires de chevaux, comme le rapporte le journal Ouest-France.
Diminution des actes depuis fin septembre
Dès le début, ces mutilations ont semé le trouble chez les enquêteurs. Selon eux, les auteurs ont des motivations diverses : challenge sur Internet, pratiques sataniques, haine des équidés ou encore mimétisme. Contacté par Le Figaro, le ministère de l’Intérieur indique qu’il s’agirait principalement « de déviances sexuelles avec des actes de zoophilie« .
Depuis fin septembre, le nombre de cas a diminué. Cependant, de nouvelles mutilations ont été révélées ces dernières semaines. Ainsi, le 1er décembre une tête de cheval a été retrouvée dans un fossé, dans la Sarthe. Deux jours plus tôt, un cheval a été retrouvé mort et mutilé dans les Deux-Sèvres. Selon le parquet, le cheval portait des mutilations au niveau de l’oreille et de l’appareil génital.
Jusqu’à présent, aucun suspect n’a été interpellé. De plus, seul un propriétaire de refuge a dit s’être retrouvé devant deux agresseurs venus s’en prendre à ses poneys. Un portrait-robot a été établi, mais sans succès.