La jeune fille Franco-Irlandaise de 15 ans avait été retrouvée morte dans la jungle malaisienne dix jours après sa disparition.
Un médecin légiste malaisien a évincé le 4 janvier la piste criminelle dans l’affaire Nora Quoirin. Ecartant les hypothèses de meurtre ou d’agression sexuelle pour expliquer la mort de la jeune fille. Son corps avait été retrouvé dans une jungle malaisienne dix jours après sa disparition en 2019.
La famille de Nora Quoirin s’était installée en 2019 à l’hôtel Dusun Resort, situé en lisière de jungle, à 70km de la capitale du pays, Kuala Lumpur. L’adolescente, atteinte d’un handicap mental, avait disparu. Grâce à des battues dans la jungle, son corps a été retrouvé dix jours plus tard. La police avait alors conclu à une mort accidentelle, mais les parents sont restés persuadés que leur fille n’était pas capable de s’aventurer loin toute seule et qu’elle a été enlevée au sein même de l’hôtel. Ils ont réclamé une enquête judiciaire pour déterminer les causes de la mort de Nora, elle s’est ouverte fin août et a entendu plus de 40 témoins.
Selon la police, aucun élément ne vient appuyer la thèse de l’enlèvement, ils pensent plutôt que Nora serait sortie de la chambre par la fenêtre. Ses parents, ont quant à eux raconté avoir entendu des bruits suspects dans le chalet la nuit de sa disparition, et ont décrit la réaction de la police comme lente et inefficace. L’autopsie avait conclu que la jeune fille était probablement morte des suites d’une hémorragie interne induite par la faim, après avoir passé plus d’une semaine dans la forêt tropicale.