Au terme d’un procès de sept jours, la cour d’assises de la Savoie a condamné, mardi soir, Nordahl Lelandais à 20 ans de réclusion criminelle.
Le procès avait débuté le 3 mai au tribunal de Chambéry, en Savoie. Après une semaine de procès, il a fallu sept heures de délibérations pour condamner Nordahl Lelandais. L’ancien maître-chien écope de 20 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté de deux-tiers.
À lire aussi : Lelandais : face à la justice pour le meurtre d’Arthur Noyer
Nordahl Lelandais a maintenu sa version tout au long de la semaine, assurant qu’il n’a « jamais voulu tuer Arthur Noyer ». Il aurait pris ce dernier en stop dans la nuit du 11 au 12 avril 2017 pour le déposer à Saint-Badolph, une banlieue de Chambéry. C’est dans cet endroit-là que que Arthur Noyer trouvera la mort face à Nordahl Lelandais.
À l’issue du procès, il a à nouveau présenté ses excuses à la famille de la victime. « Je tiens à vous présenter mes excuses. Le pardon n’est pas une formule magique mais pour moi il est nécessaire. J’ai vu les témoignages très forts d’une mère, d’un père, d’un frère, d’une grand-mère. Vous êtes allés vers ma famille, je vous en remercie. Cela montre votre intelligence et votre dignité. Arthur Noyer, je n’ai jamais voulu sa mort. Je vous présente mes plus sincères excuses, à la famille et à vous monsieur Arthur Noyer. » (propos recueillis par Le Dauphiné Libéré)
Thérèse Brunisso, la procureure générale, avait requis la peine maximale de 30 ans. Elle avait évoqué devant la cour la « volonté de tuer » de l’accusé. « Je considère que la gravité du meurtre commis par Nordahl Lelandais, ses actions périphériques, ses éléments de personnalité très défavorables justifient une peine de trente ans. »
Il s’agit ici d’une première étape judiciaire pour Nordahl Lelandais, qui est attendu à la cour d’assises de Grenoble en 2022 concernant la mort de la petite Maëlys de Araujo, en 2017.