Paolo Vannucci, professeur à l’Université de Versailles affirme « Avec un peu plus d’attention, cette tragédie aurait pu être évité « .
Dans la soirée du 15 avril 2019, un violent incendie s’est déclaré dans la charpente de la cathédrale de Notre-Dame de Paris. Cet événement a fait la une de nombreux journaux et cela dans le monde entier. Cependant, une étude du CNRS réalisée en 2016, aurait pu permettre d’éviter le drame.
Il y a trois ans, Paolo Vannucci et un autre chercheur proposaient au CNRS un projet intitulé » Cathédrales durable ». Ce projet permettait de vérifier que Notre-Dame, emblème de la France, ne présentait pas un risque d’incendie en cas d’attaque terroriste.
Ce projet a débouché sur une étude. Cette dernière attestait de certaines fragilités de l’édifice et notamment en ce qui concerne la charpente en chêne. Paolo Vannucci a affirmé : » Il n’y avait pratiquement aucun système anti-incendie, notamment dans les combles où il n’y avait aucun système électrique pour éviter les risques de court-circuit et d’étincelle ».
De plus, l’article publié le 16 avril dans il 24 ore souligne que l’étude abordé un deuxième point important. La charpente de Notre-Dame de Paris présentait une forte concentration de poussière. Paolo Vannucci explique que « la forte concentration de poussière (…) peut avoir un effet explosif ». Le professeur confirme dans une interview publié le 18 avril 2019 par Marianne : « Nous avions donc alerté le CNRS sur les risques d’incendie « .
Dans un premier temps, le rapport aurait été classé » secret ». Autrement dit, il n’aurait pas pu être rendu public. Par la suite, il aurait été complètement ignoré.
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