Un employé d’abattoir à Limoges a lancé l’alerte auprès de L214, concernant de nouvelles pratiques controversées, dans les abattoirs.
La pratique est légale, mais controversée. C’est un employé de l’abattoir municipal de Limoges qui a lancé l’alerte. Il a saisi l’association L214. L’association avait déjà fait parler d’elle, cette année, en révélant les scandales des abattoirs du Vigan et de Mauléon.
Abattage de vaches en gestation
Mauricio Garcia-Pereira, ouvrier de 47 ans, a donc contacté l’association. Celle-ci en a diffusé les images sur les réseaux sociaux, et sur Youtube (attention, les images peuvent choquer). Il s’agit cette fois de l’abattage de vaches en gestation. La pratique est autorisée en France.
Certains pays d’Europe, en revanche, l’ont déjà interdite. Si elle reste légale en France, elle n’en est pas moins insoutenable. Suffisamment, pour que l’ouvrier en avertisse L214. Le lanceur d’alerte a souhaité, pour la première fois, parler à visage découvert, pour évoquer ces faits.
Une recrudescence de pratiques controversées ?
Si cette pratique ne tombe pas sous le coup de la loi, d’autres, en revanche, ont fait l’objet d’une enquête. C’était le cas pour l’affaire de l’abattoir du Vigan (Gard), en février 2016. Le procureur de la République d’Alès avait, en effet, ouvert une enquête préliminaire suite à la diffusion d’une vidéo par l’association.
Il s’agissait alors de soupçons de « maltraitance animale », mais aussi de « violation à la réglementation relative à l’abattage ». L’association avait également pointé des manquements à l’abattoir de Mauléon (Pyrénées-Atlantiques), dans une autre vidéo. Les pratiques de ce dernier abattoir n’avaient cependant pas appelé de remarques particulières, puisqu’il avait été rouvert en mai 2016.
Source image : holidogtimes.com