Par sa couleur, son aura, son humour, le 44e président des États-Unis devait se hisser à la grandeur de Washington, Lincoln, et Roosevelt réunis. Mais Obama, tout comme son confrère François Hollande, plonge dans les sondages, ce qui a pour conséquence de minimiser ses perspectives de réussite pour les prochaines législatives de novembre.
Six ans après son fameux « Yes, we can« , Barak Obama incarne l’impuissance du pouvoir politique, la grande déception. En effet, l’actuel président voit sa cote de popularité chuter à 41% dans les sondages. Un taux qui pourrait laisser rêveur le président Français, qui lui plonge carrément à 13% ces derniers jours. Avec un parlement qui paralyse systématiquement son action, ce président démocrate n’est pas parvenu à maintenir son angle de direction à gauche. Une situation qui ne va pas sans rappeler celle de la France, où Manuel Valls s’est vu reprocher son « cap politique » bien trop à droite par les « frondeurs de la Rochelle ».
En avril 2013, le Sénat rejette la réforme du port d’arme, les écoliers massacrés à Newtown auront pesé moins lourd que le poids de la poudre face au lobby des armes.
En juin, la Chambre des représentants bloque la grande réforme sur l’immigration. Le Congrès a lui aussi presque réussi à faire capoter « Obamacare », la fameuse réforme du système de protection sociale aux États-Unis. Une loi qui était destinée à sortir 25 millions de « sans dents » américains du ghetto médical.
L’espoir déçu d’une population Afro-Américaine.
En 2013, malgré la reprise, le revenu des 10% des ménages les plus pauvres baisse. La déception se fait surtout ressentir par les Afro-américains qui avaient massivement voté pour le candidat Obama au premier tour. On pouvait voir des files d’attente d’électeurs noirs qui n’en finissaient pas de s’agrandir devant les bureaux de vote. 6 ans après l’élection d’Obama, la communauté noire est remplie de désillusion.
Alors que s’est-il vraiment passé, trop d’espoir, trop de demandes de la part des électeurs, ou simple impuissance politique de la part du président ? Une question qui reste en suspens pour le moment en vue de la situation actuelle du pays …