En prenant la défense de Clémence Calvin, Patrick Montel s’est attiré les foudres de Kevin Mayer. Dans une vidéo, le commentateur France tv tente d’expliquer les rouages menant au dopage. C’en est trop pour l’athlète français qui ne supporte pas l’image véhiculée, celle d’un milieu gangrené par la triche.
4 ans de suspension, ce sont les risques encourus par Clemence Calvin pour s’être soustraite à un contrôle antidopage au Maroc. Contacté le 27 mars par la fédération pour un examen surprise, la vice championne d’Europe de marathon n’a jamais donné de nouvelles.
Dans une vidéo de seize minutes, Patrick Montel tente d’expliquer les mécanismes sociaux poussant un athlète à en venir au dopage. « Il faut être le meilleur, et l’on préfère un record du monde plutôt qu’une piètre course. Combien se font choper et combien passe à travers les mailles du filet ? Le dopage est inhérent au sport de performance »
Le journaliste de France 2 évoque également le rôle du compagnon de la spécialiste de fond. Samir Dahmani se serait interposé lors du contrôle, permettant à Clémence Calvin de prendre la fuite. La scène se serait déroulée à Marrakech et non à Ifrane, une station d’altitude prisée par les athlètes, aussi appelée « la petite Suisse ».
Élue athlète de l’année 2018 avec Kevin Mayer, la native de Vichy n’est plus certaine de s’aligner au départ du marathon de Paris, ce dimanche 14 avril. Elle espérait s’y qualifier aux JO de Tokyo-2020, en réalisant le minima de temps, 2h12.
« Pour finir, vous profitez de votre notoriété pour balancer des infos sur lesquels vous n’avez aucune connaissance… Vous discréditez une grande partie des athlètes qui s’acharne tous les jours pour s’exprimer et inspirer des millions de personnes! J’arrête, je suis hors de moi« . Depuis l’homme de 66 ans a fait son mea culpa, également sur Twitter.