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On a discuté avec Marlin

A l’occasion de la sortie de son EP “Nights”, nous sommes allés à la rencontre du jeune producteur Marlin pour en savoir plus sur son univers. La sortie de son EP Nights nous confirme que ce multi-instrumentaliste à plus d’une corde à son arc et qu’il a encore beaucoup de choses à nous faire découvrir.

Reprenons depuis le début!

VL: On t’a beaucoup vu sur Discothrill puis le label de point point, Record Record, est ce que c’est des influences qui sont toujours aussi importantes pour toi aujourd’hui?

Marlin: Je suis passé par plusieurs crews, Discothrill c’était mes premières dates à Paris et ensuite j’ai rencontré dans une soirée au social club les mecs de Point Point avec qui j’ai sympathisé, surtout au niveau du son. Maintenant ils sont à Los Angeles, même si j’ai été faire mon clip là bas je reste à Paris pour produire. J’ai signé en major ce qui ne permettait pas de rester sur Record Record, c’est un choix de la part de mon équipe mais je reste toujours en contact avec eux!

VL: Et justement, maintenant que tu es chez Elektra et donc Warner, comment tu vois la différence de fonctionnement en major?

M: Alors j’essaie de pas y faire attention, de faire ma musique comme j’ai envie de le faire. Après au niveau de la logistique ça nous donne l’opportunité d’avoir un suivi et surtout des moyens plus importants par rapport à un label indépendant. Sinon au niveau musical ça reste complètement identique!

VL: On t’a vu rajouter ta voix pour la première fois sur tes morceaux, qu’est ce qui t’a poussé à le faire?

M: Alors Big up à Point Point qui m’a conseillé de garder ma voix sur les morceaux. Lémuel, un des mecs du groupe à été le premier à me dire de le faire en l’occurence. Avant de faire ce projet Martin, j’ai eu un passé avec des groupes de rock et j’ai fait beaucoup de musique donc je chantais déjà. J’ai commencé à faire des démos en me disant que j’appellerais de chanteurs pour poser leur voix mais j’ai finalement décidé de garder ma voix. Pour moi c’est comme une espèce d’expérimentation.

VL: T’as bossé aussi avec Panaemera pour ton premier clip, comment s’est passée la collaboration avec eux?

M: Ca s’est très bien passé, c’était une super expérience, en plus on a tourné à LA donc l’ambiance était vraiment bonne. En ce qui concerne l’équipe le feeling est tout de suite bien passé, on a fait un deuxième clip qui va bientôt arriver pour Be good avec le rappeur Jared Samuel.

VL: Est ce que tu as un live de prévu?

M: Fin septembre j’ai eu deux dates en Corée ou j’ai commencé le live. J’adore mixer pour ambiance les gens en club mais avec l’ep ou je chante, le live exprime mieux ce que je veux faire ressentir. Je joue du piano, de la guitare, de la batterie donc pour le live c’est parfait pour la scène, le live est prêt, je l’ai travaillé notamment au studio FGO Barbara à Barbès. Il va évoluer, ça va être une expérimentation en fonction des retours que je vais avoir.

VL: D’ailleurs, comment ça s’est fait cette date en Corée?

M: Alors j’étais déjà parti avec Point Point l’été dernier pour leur première partie. Big up à Yann Cavaille et son crew Pute Deluxe, ils viennent d’ouvrir un club à Séoul qui s’appelle Soap. Il y a une très bonne audience pour la musique électronique française la bas donc c’est parfait pour tester le live.

VL: Est ce que tu collabores avec certains artistes en ce moment?

M: Je bosse de temps en temps avec Course avec qui j’ai composé et produit Live Without et je fais quelques sessions à l’ancienne avec les gars de Discothrill et LeMarquis mais rien de prévu pour le moment. En tout cas j’aimerais bien collaborer avec d’autres gens, et faire encore plus de clips pour les prochaines sorties.

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VL: Comment ça se passe la relation avec ton label Elektra?

M: Ils m’ont vraiment signé pour faire ce que je faisais avant sans m’imposer de contraintes donc big up à eux. C’est une logistique, c’est une entreprise mais je vais pas me déguiser pour vendre des disques. Si j’ai fait de la pop c’est parce que c’était un projet que j’avais déjà en amont en venant à eux.

VL: Pour finir, il y a beaucoup d’artistes qui ont un projet caché, est ce que c’est le genre de chose que tu fais ou Valentin c’est seulement Marlin?

M: Quand j’étais plus jeune je voulais faire des choses comme ça, en solo ou avec un ami mais actuellement j’ai rien de spécial. Ce que je fais un peu en “secret” c’est des prods hip-hop que j’envoie à quelques rappeurs. J’avais aussi un groupe acoustique qui est un peu en standby pour l’instant. Mais actuellement je me concentre à fond sur le projet Marlin!

On te remercie d’avoir pris le temps de répondre à nos questions et on espère te croiser bientôt en studio ou dans une salle de concert!

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