Depuis qu’elle a été dévoilée aux upfronts en mai, The Good Doctor avec Freddie Highmore (Bates Motel) fait figure de favori en cette rentrée. Pari réussi ?
C’est quoi The Good Doctor ? Atteint du syndrome d’Asperger, le chirurgien Shaun Murphy rejoint un prestigieux hôpital de Boston. Isolé, il éprouve des difficultés à s’intégrer à l’équipe. Mais en mettant son incroyable don au service de ses patients, ce jeune prodige suscite l’admiration de ses collègues, même les plus sceptiques.
The Good Doctor, diffusée en US+24 sur MYTF1VOD et bientôt sur TF1
« Si vous me mentez, mes réponses ne pourront pas vous aider »
Même si les deux séries sont très différentes, difficile de ne pas penser à House dans certains aspects de cette série. Pas seulement David Shore, créateur des deux séries, mais aussi le générique très semblable et l’incapacité du héros à communiquer malgré ses grandes qualités de médecin. Une phrase prononcée dans ce premier épisode nous renvoie aussi à House, sur la notion de mensonge des patients et qui empêchent les médecins de bien soigner (c’était le leitmotiv de House).
Mais assez rapidement, The Good Doctor démontre qu’elle n’a finalement rien à voir avec la première série médicale de David Shore. C’est bien plus que ça, nous y reviendrons. Mais le challenge de cette nouvelle série de ABC est assez fort : remettre au centre du jeu des séries une fiction médicale puissante qui rassemble un large public. Grey’s Anatomy est davantage du soap et les séries Chicago PD ou Code Black sont bien plus centrées sur le réalisme type Urgences sans en avoir atteint les audiences. Beaucoup d’espoirs reposent donc sur les épaules de The Good Doctor et sans mentir, à l’issue de ce premier épisode, le défi est vraiment bien rempli.
The Good Doctor, une fiction qui fait du bien
The Good Doctor fait partie de ces rares fictions à être sorties du lot à l’issue des upfronts en mai dernier. Comme This is us l’an passé, The Good Doctor a buzzé comme on dit tout l’été et le rapprochement avec This is us n’est sans doute pas anodin. Au vu des premières images de la série, on éprouve le même type de ressenti, comme si une profonde humanité se dégageait déjà de cette série.
Oui, The Good Doctor est très différente de House, le héros Shaun Murphy lance d’ailleurs une phrase à la fin du pilote qui pourrait être une pique directe à House : « Vous êtes arrogant. Vous pensez vraiment que ça vous aide à être un bon médecin ? » Car l’arrogance n’est définitivement pas ce qui caractérise le Dr Murphy. Servie par la prestation remarquable de Freedie Highmore, The Good Doctor est une série profondément humaine avec un héros d’une grande profondeur et qui fait du bien. La série joue souvent sur la corde sensible et d’aucuns diront sans doute que c’est un brin mélo. Pas nous. A l’image de ce qu’on a ressenti l’an passé en voyant le pilote de This is us, on ressent avec The Good doctor que l’humain a été replacé au cœur d’une nouvelle génération de séries sur les networks, des séries qui font du bien et où les personnages ont une place centrale, plus fort que le concept, simplement pour nous raconter une belle histoire, simple, avec ses joies et ses peines. Et déjà dans ce pilote, on ressent également fortement le potentiel de toute une galerie de personnages qui gravitent autour du Dr Murphy. Aux côtés de Freedie Highmore, quel plaisir de retrouver Richard Schiff vu bien entendu dans A la maison blanche, mais également une autre petite série assez peu connue mais qui touchait aussi beaucoup à l’humain : Relativity (1996).
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Suivie par plus de 11 millions de spectateurs, The Good Doctor a réussi son lancement. Mais pas seulement sur le plan des audiences, la série est parvenue en peu de temps à nous toucher. Difficile de savoir si elle connaîtra le même destin qu’une série comme This is us dont on parlait mais une chose est sûr : on espère que le Dr Shaun Murphy sera pour longtemps parmi nous.