Poignant ! Entre douleurs et combat pour la liberté, When we rise raconte ce qui manquait aux livres d’histoire…
C’est quoi When We Rise ? Les mémoires de trois jeunes personnes luttant pour légitimer la reconnaissance de l’homosexualité dans les années 70. Tous trois, épris par leurs désirs gays et de libertés, tentent de se battre pour les minorités : Roma Guy (Emily Skeggs) et les droits des femmes, Cleve Jones (Austin P. McKenzie) et l’homosexualité et Ken Jones (Jonathan Majors) et le racisme au sein de l’Armée. Ils arrivent à San Francisco, la cité réputée pour ses discours novateurs où pourtant beaucoup de travail les attend.
L’épisode débute par le témoignage de Cleve (Guy Pearce) contant son histoire et celles de ses camarades à un jeune homme. Son discours se mélange à des images historiques et des fictives des personnages de la série. Présentation faite, l’intrigue commence à Phoenix quand Cleve découvre le magazine Life “The Year in Pictures 1971”. En arrière-plan de la couverture est écrit “gay liberat”.
Le terme sonne comme une révélation. Les images illustrant les premières manifestations pour la reconnaissance de l’homosexualité à San Francisco lui donne espoir. Roma, en mission humanitaire au Togo, quitte la première femme avec laquelle elle entretien une relation pour débuter son combat pour les femmes vers Boston. Déçue par la communauté anti-lesbienne qu’elle rencontre à Boston, elle part pour San Francisco. Ken en mission militaire au Vietnam prévoit de partir à Naples avec son camarde de chambrée, Michael, dont il est amoureux. Le destin ne lui permettra pas de réaliser son rêve. Après la perte de Michael, Ken est désœuvré. Il est muté à San Francisco pour participer à un programme qui consiste à former les militaires sur les égalités raciales.
Les prémices de leur combat laisse apercevoir la difficulté qu’on pu rencontrer les personnes à leur place. Roma tente d’obtenir une licence pour organiser un évènement au nom du centre pour femmes en vain. Cleve s’émancipant à San Francisco découvre que le mouvement gay qu’il croyait intégrer s’est dissout. La volonté politique est de rétablir un ordre morale. Ken se confronte à un militaire très fermé sur les égalités entre les blancs et les noirs.
Les premières minutes de l’épisode mettent en évidence la transmission de l’histoire des anciennes générations aux nouvelles. Il ne faut pas oublier, c’est le propos mis en avant et délivré par cette mini-série en sept épisodes.
Créée par Dustin Lance Black et diffusée sur ABC, When we rise s’attaque à une page de l’histoire méconnue par beaucoup. Les costumes et les personnages sont naturels. La volonté est de mettre en lumière l’engagement de ces trois jeunes et non leurs attraits physiques ou la mode des années 70.
Le casting séduit avec ses têtes connues : Guy Pearce (Alien, The Wizards of Aus), Mary-Louise Parker (À la Maison-Blanche, Weeds), Michael K. William (The Night Of, Assassin’s Creed) ou encore Rachel Griffiths (Six Feet Under, Brothers and Sisters).
When we rise porte un message fort et toute la difficulté va être d’assurer une mise en scène digne des personnes inspirantes du mouvement LGBT qui ont changé la vision du monde. On est impatient de vivre de grands moments d’émotions avec Roma, Cleve et Ken.