Durant 5 jours, du mercredi 22 septembre au dimanche 26 septembre, le parvis de Paris de La Défense plonge dans l’univers de la street culture. Entre street art, danse, sport et même talk-show, le quartier d’affaire met à l’honneur la culture urbaine.
C’est l’évènement qui marque la rentrée à Paris La Défense, pendant près d’une semaine vous aurez l’occasion de découvrir plusieurs facettes de la street culture. C’est dans la convivialité mais aussi autour d’une revalorisation d’une culture populaire, que Paris La Défense entreprend pour la 8ème année consécutive son festival annuel, l’Urban Week. On a découvert pour vous le programme de la journée du jeudi 23 septembre, entre street art, battle de danse, ou encore concert de nouvelles étoiles montantes. Nous avons également rencontré, Noellie Faustino, directrice évènementielle du quartier d’affaire qui nous a éclairé sur les objectifs d’un tel évènement.
Une célébration de l’univers de la street culture
L’Urban Week est plusieurs choses à la fois, mais c’est avant tout une grande célébration de la street culture dans tous ses domaines. L’évènement recrée sur le Parvis de la Défense l’univers de la street culture tout en la célébrant dans une atmosphère à la fois festive et conviviale.
Le Playground, qui fait le cœur du festival, est entouré d’œuvres de street art réalisées en live par des artistes comme Saddo, , Nimo, Aheneah, Bordalo II, ou encore Leona Rose qui apportent chacun leur signature artistique. On peut également y découvrir un marché de 20 créateurs mettant toujours à l’honneur cette culture. Pour encore plus de convivialité, un Food Court est également présent pour permettre aux visiteurs de se restaurer, en plus de Talk-Show permettant d’échanger autour de la culture urbaine et finalement intellectualiser le festival.
Ce jeudi, les visiteurs ont eu l’occasion d’admirer les performances artistiques de plusieurs artistes sur les fonds de rythmes de la battle de danse de jeunes amateurs qui avait lieu sur le Playground, expérience immersive garantie.
Le festival qui s’étend sur plusieurs jours est une véritable mise en avant de toute une culture urbaine et populaire parfois dévalorisée ou totalement ignorée dans sa dimension artistique. En mettant en avant la street culture sous toutes ses formes, l’Urban Week célèbre également ce qui rythme notre société contemporaine et ses jeunes générations tout en réaffirmant la valeur de ce qui est populaire et moderne dans un monde qui dépossède la culture populaire de son prestige.
De la musique et des concerts
Quoi de plus rassembleur que la musique ? Après une édition 2020 qui ne permettait pas d’organiser des concerts, cette huitième édition offre une scène et des concerts live tous les soirs en afterworks. Des artistes hip-hop, Rnb/soul aux influences parfois afro trap, viennent apporter et alimenter cette dimension festive et vivante du festival.
Ce jeudi soir c’était Dirtsa, jeune artiste de 23 ans et sa musique aux influences HipHop Lo-fi , soul/r&b, et afro trap mi rappée, mi chantée qui a fait danser les visiteurs. En seconde partie, la chanteuse à l’univers artistique bien affirmé, Thérèse a offert une performance magnétique autour de ses titres engagés. Des DJ sets le soir viennent clôturer la soirée pour encore plus d’ambiance.
Les concerts permettent la découverte d’un style de musique, mais aussi la mise en avant de jeunes artistes en pleine ascension. Il s’agit pour les chanteurs, mais aussi pour les danseurs ou sportifs qui participent au différents événements, d’une belle occasion de performer et faire découvrir leur passion. À travers cet évènement, des visiteurs de différents styles et milieux, peuvent également participer à la richesse de cette culture avec différentes animations participatives pour une meilleure immersion dans l’univers riche de la street culture.
Découvrir et participer
L’Urban Week constitue un véritable moment de partage et de rassemblement autour d’une même culture et ses différents domaines, entre découverte contemplative et active. Les visiteurs ont en effet l’occasion de découvrir des moments d’animation et de démonstration, comme des tournois de football ou de basket ou encore des battles de danse, seulement les organisateurs ont tenu a maintenir des moments où les espaces seraient en libre-service permettant de disposer librement du playground ou encore du skatepark par exemple. Des espaces de street work out permettent également aux visiteurs de pratiquer du sport en plein air.
Si le festival attire des visiteurs passionnés de street culture, l’Urban Week aurait également l’objectif avant tout de mixer les cultures et les visiteurs en attirant ceux qui n’auraient pas dans leur quotidien l’occasion de découvrir cette culture. Noellie Faustino, directrice du pôle évenementiel du quartier de La Défense, nous explique cette idée de rassemblement assez inattendu autour de la culture urbaine. « Nous avons souhaité mettre à disposition des 190 salariés qui travaillent sur le site un moyen de découvrir et tester cette culture urbaine avec laquelle ils ne sont pas forcément en contact. » dit-elle. Elle ajoute également que l’Urban Week est un véritable moyen de « mixer les populations » en rassemblant tout type de personnes autour de la célébration et la mise en avant de la street culture.
Un festival de street culture dans un quartier d’affaire ?
« C’est inattendu » nous dit Noellie Faustino. « On crée la surprise et par cette surprise on change l’image du territoire, on le rend attractif à la fois pour les entreprises mais aussi pour le quartier ». En effet, organiser un festival célébrant la culture urbaine dans un quartier d’affaire à l’image sérieuse et parfois austère pourrait surprendre. À travers cette initiative, il y aurait une volonté à la fois de faire découvrir cette culture aux salariés et habitants du quartier, mais aussi de valoriser l’espace en le rendant attractif et festif.
L’Urban Week a pour but de rassembler autour d’un art moderne et contemporain, plusieurs types de personnes, dans un grand espace à la fois « prestigieux » mais également urbain. « Le quartier de La Défense a une urbanité très forte, et c’est en jouant sur cette urbanité qu’on met à l’honneur les cultures urbaines. C’est cette architecture verticale, hyper bétonnée mais aussi hyper urbaine qui nous permet de prendre acte de notre urbanité pour en faire un événement hyper festif ».
Ce festival s’inscrit dans une initiative générale du quartier de valoriser son espace avec des éléments de la culture urbaine. Différents projets immobiliers ont intégré des éléments artistiques liés au street art ou plus généralement à l’art contemporain, avec par exemple le palissage et habillage de chantier avec des fresques d’art. « C’est une façon de mettre en avant une culture populaire mais aussi d’apporter un peu de poésie à l’espace public. » ajoute Noellie Faustino.
Le quartier de La Défense est bien devenu poétique, une poésie qui chante la beauté et richesse de la street culture et plus globalement de l’art contemporain qui représente les couleurs multiculturelles de notre société. Vous avez encore jusqu’au dimanche 26 septembre pour découvrir cette poésie !