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On débriefe pour vous… GLOW, la nouvelle perle made in Netflix

Immersion en plein coeur des 80’s avec GLOW, la nouvelle série évènement de Netflix encensée par la critique et le public.

Après Orange Is The New Black et Girlboss, Netflix ne cesse de mettre les femmes à l’honneur dans des productions de plus en plus réussies. GLOW, sa nouvelle série phare, en est la preuve ! Cette comédie 100% féminine co-créée par Liz Flahive et Carly Mensch a déjà rencontré un franc succès auprès des critiques et du public depuis sa mise en ligne le 23 juin dernier sur la célèbre plateforme de streaming. On vous explique pourquoi.

C’est quoi, GLOW ? Inspirée d’un show des années 80, la série GLOW raconte l’histoire de Ruth Wilder, une actrice en mal de notoriété qui trouve dans le monde du lycra et des paillettes du catch féminin une dernière chance de se faire un nom. Obligée de travailler avec douze marginales d’Hollywood, Ruth est aussi en concurrence avec , ancienne actrice de soap qui a fait une pause pour avoir un bébé avant de reprendre le collier. Cette joyeuse troupe de 14 catcheuses en route pour la célébrité, est menée par Sam Sylvia, réalisateur de seconde zone accro à la coke.

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Paillettes et girl power à volonté

Produite par Jenji Kohan, créatrice de Weeds et Orange Is The New Black, et inspirée de l’émission de télévision GLOW (1986-1989) dédiée aux personnalités féminines du catch, GLOW nous immerge en plein cœur des années 1980 avec justesse grâce à un esthétisme rétro exceptionnel. Motel crasseux, coiffures extravagantes, tenues flashy, références iconiques… Comme Stranger Things avant elle, la série permet à certains de découvrir les 80’s et à d’autres de se replonger dans de lointains souvenirs. On est rapidement charmé par l’authenticité et la qualité artistique de cette nouvelle production décalée et féministe.

Le coeur de cette série, c’est bien évidemment les 14 catcheuses auditionnées par un réalisateur raté et accro à la cocaïne, des jeunes femmes marginales toutes plus différentes les unes que les autres. Mais ce sont justement leur hétérogénéité et leur complexité qui en font des personnages attachants aux yeux du spectateur. Grâce au catch, chacune d’entre elles va réussir à se découvrir soi-même, à découvrir les autres femmes qui l’entourent, et mieux encore, à s’émanciper. Parce qu’il est là le sujet clé de GLOW : 14 femmes uniques en leur genre et à l’écart de la société qui s’affranchissent de leurs peurs, doutes et faiblesses, par la création de personnages stéréotypées qu’elles déconstruisent entièrement au cours de combats spectaculaires. Tout comme leur personnage respectif sur le ring, ces jeunes femmes au style 100% vintage (coiffures volumineuses, leggings colorés et justaucorps échancrés sont de rigueur) sont dans un premier temps caricaturées, afin de mieux se dévoiler par la suite. Malheureusement, en seulement 10 épisodes de 30 minutes, il est difficile de mettre le focus sur l’ensemble des catcheuses, et on espère qu’une possible deuxième saison mettra en valeur certains personnages un peu trop effacés.

© Erica Parise/Netflix

Un casting presque entièrement féminin

En tête d’affiche de GLOW, on découvre, ou redécouvre pour les fans de Community et Mad Men, la charismatique Alison Brie, qui excelle dans son rôle de Ruth, une actrice fauchée à la fois détestable et attachante. Une combinaison d’adjectifs surprenante, mais pourtant bien réelle. Mais la star de l’émission menée par le réalisateur de seconde zone Sam Sylvia, le seul homme régulier de la série, ce n’est pas elle, mais Debbie Eagan, son ancienne meilleure amie et désormais rivale, interprétée par la délicieuse Betty Gilpin (Nurse Jackie). Au casting quasi 100% féminin mais tout de même très diversifiée de la série, on retrouve également Sydelle Noel, Britney Young, Britt Baron, Kimmy Gatewood, Rebekka Johnson, Sunita Mani, Marianna Palka et Gayle Rankin. Pour ce qui est des hommes, Marc Maron joue avec finesse le rôle de Sam Sylvia, qui se révèle être un personnage particulièrement intéressant et profond au fil des épisodes. On n’en dira pas plus pour éviter les spoilers. Chris Lowell (Veronica Mars, Private Practice) interprète quant à lui Sebastian « Bash » Howard, le producteur de l’émission.

© Erica Parise/Netflix

 

Grâce à une esthétique irréprochable, des costumes dignes d’un cours d’aérobic de Véronique et Davina et une bande-son entraînante, GLOW nous plonge en un simple claquement de doigts en plein coeur des années 80. Mais c’est surtout la complexité et l’authenticité de ses personnages féminins qui ont réussi à nous charmer. Combats musclés et crêpages de chignons sont également au rendez-vous pour un résultat explosif et sensationnel ! On espère toutefois que la saison 2 mettra davantage l’accent sur certaines catcheuses effacées dans ces premiers épisodes, encore faut-il que Netflix décide de renouveler la série plutôt que de l’ajouter à sa désormais « longue » liste d’annulations aux côtés de Sense8 et The Get Down.

10 épisodes de 30′ environ

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