Jeudi soir, le vernissage de l’exposition Once Upon A Time In America d’Axel Morin se déroulait dans une petite salle proche du métro Charonne. L’occasion de voir New York d’une nouvelle manière, en photo.
Métro Charonne, espace Léon. C’est ici même que se tient pour quelques jours l’exposition Once Upon A Time In America. Une composition d’une quarantaine de photos, présentées sur les murs, qui dresse un tableau du New York des temps modernes. Pour la première exposition photo de Sergeant Paper, la galerie est splendide, très épurée, d’un blanc très classe. Les photos sur les murs sont présentes et regardent toutes vers le milieu de la salle, on s’y sent entouré par les personnages. Sur un fond de rap US, chaque protagoniste est un roi autoproclamé à sa manière et pour un court instant.
La société afro-américaine New Yorkaise dans toute sa splendeur
Regards sombres, cigares à la bouche, jeunes en train de faire du vélo. Cette exposition est une réelle intrusion au cœur de la communauté afro-américaine de New York, notamment à Brooklyn, dans le Queens, à Harlem ou dans le Bronx. Mais par dessus tout, c’est la lumière qui mène tout l’intérêt de cette exposition, la lumière dans les regards, parfois dans les sourires. Un quotidien qui n’est pas forcément facile mais qui semble très bien vécu par les héros de l’exposition. Fast-foods, stations essence, tout semble désaffecté, mais une personnage vient l’illuminer par sa passion et sa joie de vivre.
La composition des photos est simple mais incroyablement intéressante. Des protagonistes hauts en couleur dans des endroits ternes. De l’autre côté de la salle, un projecteur est installé, il diffuse sur un mur blanc une séquence de vie. Une caméra accrochée à un métro qui dévoile ainsi les quartiers de New York. Arrêts à chaque gare puis départ et paysages qui défilent, un moyen de montrer des endroits inaccessibles. Une exposition à aller voir d’urgence, qui se tient à l’espace Léon jusqu’au 5 juin.