C’est les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture qui ont rendu leur verdict. Il s’agirait de « mieux concilier l’activité pastorale en montagne avec la présence de l’ours ».
Entre ours et éleveurs
Bonne nouvelle pour les éleveurs. Ainsi le gouvernement« n’engagera pas de nouvelles réintroductions d’ours dans les Pyrénées. Cependant, si ces mammifères sont tués par des hommes, les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture prendront d’autres mesures.
Ces nouvelles mesures sont prises pour « mieux concilier l’activité pastorale en montagne avec la présence de l’ours ». « L’Etat affirme que, dans les conditions actuelles de la dynamique de population, il n’engagera pas de nouvelles réintroductions d’ours. Sauf en cas de mortalité, notamment liée à une cause anthropique. » (due à une activité humaine). Précise alors d’une part le communiqué des ministères. Cela s’est fait après des contestations liées à l’introduction de deux femelles slovènes en 2018.
Ces nouvelles mesures doivent être présentées jeudi après-midi à Toulouse par le préfet d’Occitanie. Il est intéressant de noter que malgré le début de la transhumance des brebis, le texte prévoit d’autres mesures. « Une meilleure information des éleveurs sur la localisation des ours et le développement des moyens de communication dans les estives ».
Ainsi, un « dispositif d’effarouchement graduel » sera également instauré « pour les estives qui font l’objet d’une prédation » de ses mammifères. Et ce, malgré des mesures de protection des troupeaux.
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