La London Review of Books vient de publier un article choc remettant en cause l’histoire de la mort d’Oussama ben Laden à Abbottabad au Pakistan en 2011. La tête pensante d’al-Qaïda aurait en fait été fait prisonnier par l’armée pakistanaise depuis 2006, avant de voir sa mort être orchestrée par les Américains.
Non, il ne s’agit pas d’une nouvelle théorie complotiste farfelue, mais bien d’une révélation fondée qui fait aujourd’hui le tour du monde. Oussama ben Laden n’aurait pas été tué par les Américains, comme le voudrait le mythe inculqué depuis le 2 mai 2011 par la Maison Blanche. En introduction de son article choc publié dans la London Review of Books.
Seymour Hersh affirme ainsi que : “L’exécution d’Oussama ben Laden a été le point d’orgue du premier mandat d’Obama et un facteur majeur de sa réélection en 2012.” Selon lui, “la Maison-Blanche continue de défendre la version selon laquelle l’opération était cent pour cent américaine et ni l’armée ni les services secrets pakistanais n’étaient au courant de l’intervention”. Or, pour Seymour Hersh, cette histoire “digne d’un conte de Lewis Carroll” tient de la pure invention.
Ben Laden était emprisonné
Comme l’affirme le journaliste de 78 ans, ben Laden aurait été fait prisonnier de l’armée pakistanaise depuis 2006. Elle aurait eu connaissance du lieu où il se trouvait, et l’aurait assigné à résidence en acceptant pour cela des fonds provenant d’Arabie Saoudite.
Les Navy SEALS (les unités de la marine de guerre des États-Unis) auraient ainsi été informés du lieu de résidence de ben Laden en l’échange de la modique somme de 25 millions de dollars. L’armée américaine n’aurait donc pas eu besoin de faire usage de la force pour accéder à la chambre de ben Laden, comme ils avaient voulu le faire croire jusqu’aujourd’hui. Ils auraient abattu leur cible désarmée dans sa chambre.
Il y a peu, le soldat américain qui affirmait avoir tué Oussama ben Laden sortait de l’ombre.
Des restes dispersés dans la montagne
Selon d’autres révélations de Seymour Hersh, le corps d’Oussama ben Laden n’aurait pas été jeté à la mer. Son cadavre aurait en fait été jeté en plein vol, au-dessus de l’Hindu Kush, un massif montagneux d’Asie Centrale.
La conclusion de l’article du journaliste d’investigation est, à l’image du reste de ses propos, très critique envers les Etats-Unis : “Le mensonge au plus haut niveau reste le modus operandi de la politique américaine, ainsi que les prisons secrètes, les frappes de drones, les raids nocturnes des forces spéciales, le tout en passant allègrement au-dessus de la chaîne de commandement et en court-circuitant ceux qui auraient pu dire non.”