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Pas-de-Calais: Le plus jeune maire de France mis en examen

Le maire d’Hesdin et âgé de 25 ans, Stéphane Sieczkowski-Samier, a été mis en examen vendredi 3 février. Il est soupçonné de « complicité de faux et usage de faux en écriture publique » et de « prise illégale d’intérêt ». Il aurait notamment favorisé sa mère, agent immobilier et conseillère de sa commune.

C’est l’un des plus jeunes élus de France. Stephane Sieczhowski-Samier, divers droites, avait été élu il y a trois ans maire de la ville d’Hesdin, dans le Pas-de-Calais, alors qu’il avait 22 ans. Mis en examen vendredi dernier, le jeune élu est soupçonné d’avoir aidé sa mère, agent immobilier, en faisant passer une délibération à l’unanimité au sujet de la gestion de logements municipaux. Il aurait envoyé à la sous-préfecture de Montreuil-sur-Mer une délibération « en la présentant comme une vraie, prise en conseil municipal ». Ce document serait en fin de compte faux et aurait été rédigé exclusivement par le jeune élu dans l’intention d’aider sa mère.

La mère, agent immobilier et conseillère municipale

Cette fausse délibération du Conseil municipal confiait la gestion des logements de la commune à l’agence Orpi, dirigée par la mère de l’élu. Cette dernière est également membre du Conseil municipal en question. C’est l’opposition qui a informé la sous-préfecture du caractère frauduleux de cette délibération. Elle a également été mise en examen pour « prise illégale d’intérêt par personne investie d’un mandat actif « .

Le chef de la police municipale aurait fabriqué cette fausse délibération

Pour sa défense, Stéphane Sieczkowski-Samier a déclaré avoir fait fabriquer cette délibération « par un tiers ». C’est le chef de la police locale, également mis en examen pour cette affaire, qui aurait fabriqué ce faux délibéré « sur instruction du maire ». Le jeune élu s’était exprimé sur France 3 Hauts-de-France, affirmant son innocence. » Je suis complètement innocent. Il n’y a eu aucun préjudice pour la commune, aucun enrichissement personnel. Il faut se demander à qui profite cette affaire, à quatre mois des élections législatives, auxquelles je suis moi-même candidat« . Stéphane Sieczkwoski-Samier risque jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle et 225.000 euros d’amende.

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