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Pays-Bas: Qui est vraiment Robin Van Persie?

Alors qu’il a terminé 3ème avec les Oranje lors de ce mondial, Robin Van Persie reste mystérieux. Entre frasques et éloges, nous n’avons pas fini d’en apprendre sur celui qui est considéré comme un super héros à travers son prénom.

RVP /@dannynicholson Flickr

Van Persie a explosé à Arsenal grâce à son mentor Arsène Wenger. Son départ pour Manchester a donc laissé un goût amer aux supporters des Gunners.

Le fils d’Arsenal

Celui que l’on appelle RVP a laissé sa trace dans l’un des clubs de Premier League les plus connus internationalement : Arsenal. Après des débuts peu concluants au Feynoord (78 matches, 21 buts en 3 saisons), il signe chez les Gunners à l’âge de 21 ans. Il passera 8 ans au sein de ce club, huit saisons durant lesquelles il prendra part à 278 matches avec pas moins de 133 buts en conclusion.
Le hollandais s’impose alors comme l’avant-centre indispensable de cette équipe. L’objectif de Wenger est alors atteint, lui qui souhaitait faire de Robin « le nouveau Denis Bergkamp ». Il héritera d’ailleurs de son numéro en 2011, le numéro 10, et, la même année, lui est offert le capitanat. Année durant laquelle il a pu inscrire 35 buts en 36 matches, des statistiques exceptionnelles pour le joueur d’un club qui restait sans titres, avec un palmarès plus que faible. A 29 ans, il est temps pour lui de franchir un nouveau pallier.

L’adopté de Manchester United

Il y a deux ans, il quitte donc les Gunners pour rejoindre les Red Devils. Le contrat paraphé mentionne une durée de quatre années. Un choix fortement contesté par les supporters du club londonien. En effet, si RVP, comme on le surnomme (ses initiales), était quasiment certain de quitter l’équipe dont il était le leader, aller à Manchester United était un choix trop provoquant pour les supporters. Un bon nombre d’entre eux a d’ailleurs qualifié le hollandais de « traître ».
Son premier match, il ne le débute pas titulaire mais entre en seconde période, face à Everton, en ouverture de la saison de Premier League. Il ne lui faut alors qu’une semaine d’adaptation pour trouver le chemin des filets. Puis, il réussit à s’imposer en inscrivant des buts face aux adversaires directs de Manchester United: Chelsea, Liverpool, son premier club anglais Arsenal, et son principal rival: Manchester City, lors du derby des deux clubs mancuniens. Par ailleurs, lorsqu’il affronte les hommes d’Arsène Wenger, il refuse de célébrer son but, signe de respect envers celui qui a fait de lui « RVP », dans une enceinte d’Old Trafford pleine.
A la fin de sa première saison, il est sacré champion d’Angleterre et est l’un des acteurs principaux de ce titre, gagné grâce à ses buts et notamment son dernier hat-trick en fin de championnat.

RVP /@dohastadiumplus Flickr

En rejoignant Manchester United, RVP ne s’était pas trompé, il a réussi à s’imposer et à rejoindre la liste de Louis Van Gaal pour terminer 3ème du Mondial.

 

L’enfant des Oranje avant tout

S’il est l’enfant chéri des néerlandais et l’attaquant inoubliable des Gunners, il n’en reste pas moins que Robin Van Persie a, comme chacun, des zones d’ombres. On connaît le joueur et sa détermination qui lui est propre, mais il faut avant tout comprendre qui est Robin Van Persie, l’homme. Elevé à Rotterdam, dans un quartier sensible de la ville, il fait ses débuts footballistiques dans la rue avec ses amis. D’une part, il est appelé « Le Marocain » hors de son quartier, et d’autre part « le Hollandais » par ses amis marocains qui vivent dans les alentours. Une ambivalence qui nous fait vite comprendre qu’il n’a pas d’identité propre. En effet, RVP n’est pas seulement une star du ballon rond, c’est également, et surtout, un garçon dont l’ego lui a notamment coûté sa place à l’Excelsior, à même pas 18 ans. Signe d’un sacré tempérament.
Ne pas s’entendre avec son entraîneur est une chose, s’autoproclamer meilleur joueur en ayant pas plus de 20 ans en est une autre. Dans un premier temps relégué au poste de ramasseur de balle comme punition à l’Excelsior, arrivé au Feynoord, Van Persie crie sur tous les toits qu’il est le meilleur attaquant, mais il y connaît également une triste période. Accusé de viol, il écopera de deux semaines de prison ferme, le temps que l’enqyête soit menée. Un séjour qu’il qualifie d’ailleurs de « perte de temps » et qui n’a pourtant pas entaché son image.
Néanmoins, n’oublions tout de même pas son parcours avec la sélection hollandaise: une première apparition en 2005, 91 matches joués pour environ 50 buts, Van Persie a disputé trois Coupe du monde en 2006 2010 et cette année au Brésil. Il marque ainsi jusqu’à 48 buts, ce qui fait de lui aujourd’hui, à défaut d’être le meilleur joueur du monde, le meilleur de la sélection néerlandaise qui sera sous la tutelle de Louis Van Gaal cette saison, non plus en sélection mais en club.

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