En avril dernier, l’ancien Premier ministre avait déposé plainte pour propagation de « fausses nouvelles » contre « Le Canard enchaîné. » Cette affaire a été classée sans suite fin novembre par le parquet de Paris.
Le parquet a justifié sa décision de classer l’affaire sans suite : la « diffusion de fausses nouvelles n’apparaît pas constituée ».
C’est aujourd’hui qu’apparaît la décision de cette affaire. L’hebdomadaire satirique avait lancé l’affaire, dite « Pénélope », des emplois fictifs de Penelope Fillon, épouse de l’ancien candidat à la présidentielle.
L’affaire avait « détourné » les suffrages
Quelques jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, l’enquête du palmipède datant du 12 avril avait eu l’effet d’une bombe sur la candidature de François Fillon.
Plainte de Fillon contre Le Canard enchaîné : l’enquête classée sans suite https://t.co/aTJPBdNd69 pic.twitter.com/7mLvl0Kc0B
— Paris Match (@ParisMatch) 13 décembre 2017
« L’enquête sur Penelope s’approche de son berceau… »
L’hebdomadaire confirmait avoir « la preuve » que Penelope Fillon avait reçu une rémunération pendant quinze mois à partir de 1980. Elle avait le statut de « collaboratrice au sein d’un ministère parisien ».
Selon l’ « affaire Fillon », déclenchée par « Le Canard enchaîné » en fin janvier dernier, Penelope Fillon avait été rémunérée de 1986 à 2013 comme attachée parlementaire de son époux ou de son suppléant Marc Joulaud. Cette accusation avait par la suite été confirmée par le candidat du parti Les Républicains lui-même. C’est à ce moment précis que débutait le « Penelopegate ».
La justice s’est ensuite interrogée sur ce soi-disant travail parlementaire car Penelope Fillon n’était pas en activité professionnelle. Elle a été condamnée le 28 mars pour « complicité et recel de détournement de fonds publics. »