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Quels sont les points forts du livre de François Hollande qui sortira demain ?

Hollande

« Les leçons du pouvoir » paraît demain dans les librairies françaises. Dans son livre, l’ancien président de la République revient sur 5 ans de pouvoir. Mais que faut-il retenir de cet ouvrage ?

Il ne passe rien sous silence. Dans son livre « Les leçons du pouvoir » qui paraîtra demain, François Hollande s’attaque aux non-dits de son quinquennat. Il attaque notamment Benoit Hamon, et Emmanuel Macron. Voici les 10 extraits que VL a retenu.

Son renoncement à un second mandat :

  • « Mon sacrifice appelait à un sursaut et devait permettre d’éviter le pire. Mais en février, l’affaire Fillon et l’obstination de celui-ci à maintenir sa candidature contre toute raison auraient pu offrir à la gauche, si elle avait été rassemblée, une opportunité. Au fond, il y a eu deux suicides concomitants : celui de la droite et celui de la gauche. Comme une épidémie… »

Dernier entretien avec Emmanuel Macron :

  • « Je comprends ce jour là qu’Emmanuel Macron ne s’inscrit pas dans l’histoire de la gauche, pas davantage dans celle de la social-démocratie, ni même dans une recomposition qui pourrait préfigurer une coalition progressiste. Il est à son compte, il a créé une entreprise, il entend la mener le plus loin possible ».

Emmanuel Macron :

  • « À l’été 2015, le jeune ministre (…) affirme que la France vit dans une nostalgie implicite de la monarchie, que la disparition du roi a laissé une place vide au sommet de l’État. Je n’y vois pas de malice. (…) . Je mets cette idée sur le compte de son goût pour les débats d’idées. Pourtant, rétrospectivement, cette dissertation éclaire bien la pratique du pouvoir qu’il met en avant depuis son élection. »

 

Les frondeurs :

  •  « Ils ont dès le départ gravement nui à la crédibilité de ma politique en contestant – à l’intérieur même de la majorité – mes choix européens, comme mes décisions économiques. (…) C’est un frondeur qui a gagné la primaire, et ses 6% montrent bien que son positionnement a fait fuir les électeurs. Ce n’est pas ma politique qui a été condamnée, c’est la leur ».

 

Sur la loi travail :

  •  « Je maintiens que la réforme était justifiée même si elle ne figurait pas dans mon programme. (…) Je reconnais néanmoins une erreur de méthode et de calendrier. Préparé dans une période où les attentats mobilisaient notre attention le texte n’a pas fait l’objet d’une concertation suffisante. Sa présentation a été précipitée. Les mesures les plus discutables n’ont pas été expliquées avec la pédagogie nécessaire. L’annonce maladroite d’un recours au 49-3 avant même l’ouverture du débat parlementaire, qui tenait du coup de menton, avait été perçue au mieux comme une maladresse, au pire comme une provocation. »

 

S’agissant du terrorisme :

  •  « À aucun moment je n’ai eu la moindre complaisance ou la moindre faiblesse à l’égard du fondamentalisme. Je n’ai jamais été complaisant avec une partie de la gauche qui voulait chercher une cause sociale au terrorisme. Mais je n’ai jamais non plus confondu les musulmans avec les islamistes. »

Le regret de la déchéance de nationalité :

  • « Tel est mon regret: avoir sous-estimé l’impact émotionnel de la déchéance de nationalité. (…) Aujourd’hui encore, je suis sûr que notre démarche ne menaçait en rien les libertés publiques, pas plus que les principes d’égalité entre les citoyens. »

La vengeance de Vladimir Poutine :

  • « Il ne se résoudra à des compromis que s’il sent qu’il y a un front face à lui. Il pense que l’Occident est faible et qu’il a une revanche à prendre par rapport à la dislocation de l’empire soviétique ». 

Sur son ex-femme, Valérie Trierweiler :

  • « Julie Gayet est entrée dans ma vie. (…) Le choc fut rude. Valérie en fut profondément meurtrie. Plus tard, dans un livre dont le succès fut retentissant, elle mis au jour ses blessures et exprima avec ses mots ce qu’elle avait vécu. Ils m’ont fait mal. C’était sans doute son intention. Nous avons mis du temps pour échanger de nouveau. Mais j’ai été sensible au mot délicat qu’elle m’a adressé le dernier jour de mon mandat. » 

Le soutien de Julie Gayet :

  • « Je peux le dire aujourd’hui: la tendre et délicate attention de Julie a été durant ces trois dernières années un inestimable soutien. Solidaire, présente mais suffisament éloignée de la scène publique pour rester elle-même. »

À LIRE AUSSI… Rencontre avec Gaspard Gantzer, l’ancien bras droit de François Hollande

 

 

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