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Les 4 points qui ont pu mener Donald Trump à la Maison Blanche

Le milliardaire américain Donald Trump est devenu le 45ème président des États-Unis. Les sondages donnaient Clinton gagnante : il n’en est, au final, rien.

Malgré les soupçons et les controverses, c’est donc Donald Trump qui sera, en janvier prochain, le nouveau pensionnaire de la Maison Blanche. Le président élu aura réussi à faire mentir les sondages. Il a, d’ores et déjà, annoncé qu’il sera « le président de tous les américains ». Retour sur les quatre points qui ont mené le magnat de l’immobilier à la victoire.

1) Son franc-parler

Le candidat républicain a pu être très maladroit, voire même indécent, dans ses déclarations de campagne. Pour autant, son franc-parler ne peut être remis en cause. L’impétrant ne cache pas ses idées, comme l’attestent certaines mesures discutables. D’abord, sur l’Immigration, avec l’édification annoncée d’un mur à la frontière américano-mexicaine.

Ensuite, en Économie, avec, notamment l’instauration de droits de douane de 45% sur les produits chinois importés aux États-Unis. Enfin, sur le terrorisme, il semble que Donald Trump n’ait pas manifesté d’aversion contre la torture. Quitte à être choquant, il n’a donc pas changé d’un iota son programme.

2) Sa volonté de défiance de l’« establishment »

Selon le Larousse, il s’agit de l’ « ensemble des gens en place qui contrôlent l’ordre établi et cherchent à se maintenir ». Il voulait donc lutter contre l’élite et le système actuel. À ses yeux, le gouvernement ne serait pas indemne de tout défaut. Il n’a, en ce sens, pas hésité à pointer une « corruption du gouvernement ». D’autre part, le candidat souhaitait aussi, « arracher notre pays à ces groupes de pression [qu’il connait] si bien ».

Le milliardaire a eu des difficultés, avant de recevoir enfin l’investiture du parti républicain. Il a pu, finalement, s’en sortir : mieux, il ne s’est pas départi de cette image d’outsider. En effet, le nouveau président ne s’est pas réellement investi en politique, se contentant juste de soutenir d’abord le camp démocrate. Puis le camp républicain, depuis 2015, avec la suite que l’on connaît. Si Trump se voulait en rempart contre l’ « establishment corrompu de Washington », il semblerait que cela ait porté ses fruits.

À voir aussi : Le KKK, un soutien encombrant, mais accepté par Trump ?

3) Son indépendance

L’indépendance financière : Trump se vante de n’être dépendant de personne. Sa carrière passée, en tant que magnat de l’immobilier, lui a permis d’engranger d’importants bénéfices. À nuancer toutefois, puisque certaines de ses réalisations ont été vaines. On ne peut, cependant, trouver à redire au sujet de l’autonomie financière du candidat. Et ce, quand bien même le fait que certains de ses donateurs aient annoncé qu’ils ne le soutiendraient pas, au sein même de son parti.

4) Son aisance médiatique

Malgré la privation de Twitter, ces derniers jours, le candidat a compris comment attirer l’attention. Même si cela peut faire l’objet d’un mauvais buzz, comme cela a été le cas, lors des événements ayant touché la France, ces deux dernières années. C’était déjà chose faite, en 2015, pendant l’attaque contre le journal Charlie Hebdo. Le candidat n’avait pas hésité aussi, à remettre en cause, l’existence du réchauffement climatique, toujours sur Twitter.

Donald Trump a, certes, pu être mis en difficulté par sa concurrente démocrate, au cours de certains débats présidentiels. Mais il n’empêche que certaines de ses piques, ont pu être mémorables. Il avait notamment déclaré, au sujet de l’affaire des mails d’Hillary Clinton, vouloir « envoyer en prison » l’ancienne secrétaire d’État. Peu délicat, mais suffisamment insolite pour être retenu.

 

Le nouveau président est donc élu pour 4 ans. Il prendra officiellement ses fonctions, le 20 janvier 2017. Notons, au passage, que si ce 9 novembre était jour de vote pour les présidentielles, il l’était aussi pour le Congrès. Ce Congrès reste aux mains du parti républicain. En effet, 51 sièges leur reviennent, au Sénat, contre 47 pour les démocrates. Même chose pour la Chambre des représentants, qui reste dominée par les républicains, avec 236 sièges sur les 435.

À voir aussi : Trump : prédateur sexuel, cassé par le New york Times

Source image : theweek.com

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