Après les policiers, ce sont les pompiers qui ont aujourd’hui défilé à Paris. Ils protestent contre des interventions ne relevant pas de leur compétence.
Les soldats du feu commencent à voir rouge. Des interventions dans des domaines qui ne relevaient pas, initialement, de leur compétence, les met en colère. Près d’un millier de pompiers ont défilé, ce jeudi 24 novembre, dans Paris.
La profession affligée
Il y a eu, d’abord, le blues des Bleus, il y a de cela quelques semaines. C’est maintenant le feu des pompiers, qui fait rage. Près d’un millier d’entre eux défilait dans Paris, aujourd’hui. Ils se sont réunis, cet après-midi, à l’appel du principal syndicat de la profession, le FA SPP-PATS.
Les manifestants déplorent le manque de reconnaissance, mais aussi des conditions de travail, de plus en plus lourdes. C’est ce que précise le président du syndicat, à l’AFP : « On est là pour exprimer notre ras-le-bol envers le manque d’écoute et de dialogue avec le ministère, le déroulement des carrières ».
Refus des interventions inappropriées
Le point de discorde principal porte sur l’extension de leur domaine d’intevention. Des tâches qui ne leur incombaient pas, jusqu’ici, leur reviennent progressivement. Certaines de ces prérogatives, comme le secours aux personnes en état d’ivresse sur la voie publique, relèvent de la compétence de l’État, et non, de celle des pompiers.
En outre, les protestataires défilaient pour protester contre la fermeture de certains centres de secours. À noter aussi, la présence de policiers et d’infirmiers, qui défilaient par solidarité avec le mouvement des pompiers. Avant que ces derniers ne défilent, ce jour, les policiers avaient eux aussi protesté contre la dégradation de leurs conditions de travail et le manque de soutien.
Source image : ledauphine.com