L’île de la Martinique vit une situation de crise : voitures incendiées, gendarmes et policiers blessés, commercés pillés, un homme tué,… Une situation qui dégénère depuis plusieurs jours.
Désormais, l’île de la Martinique est placée sous un couvre-feu de 21 heures à 5 heures du matin. Une décision prise par le préfet qui a aussi interdit les manifestations et les rassemblements jusqu’à nouvel ordre afin d’éviter des débordements. Suite à de nombreuses violences urbaines intervenues durant les nuits précédentes, l’Etat n’a eu d’autre choix que de prendre certaines directives. Ce vendredi 11 octobre 2024, les établissements scolaires sont fermés sur l’île de la Martinique. Ainsi que l’aéroport de Fort-de-France dont la piste a été envahie par des manifestants.
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En Martinique : des blessés et un mort
Depuis plusieurs nuits, les martiniquais vivent dans un contexte de crise permanente. Des voitures sont brûlées, des commerces pillés et incendiés, des policiers et des gendarmes blessés,… Rien que la nuit dernière (celle du 10 octobre au 11 octobre 2024), plus de 500 véhicules ont été incendiés et environ 20 commerces ont été pillés dont 15 brûlés. Dans ce contexte, le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet appelle la population « à la responsabilité et à l’apaisement » vis-à-vis de cette situation.
Une situation ayant dégénérée en raison de nombreuses contestations contre la vie chère. De ce fait, les habitants de l’île se rebellent et l’Etat assure chercher des compromis et des solutions à ce sujet. Pour l’instant, ces « promesses » ne semblent pas apaiser les martiniquais. Depuis le début des violences urbaines, 26 policiers et gendarmes ont été blessés dont 1 par balle. Un homme est quant à lui décédé par balle. L’enquête est en cours.
Le CHU en mode plan blanc
En Martinique, le CHU lance le plan blanc qui consiste à déprogrammer les actes opératoires et les consultations qui peuvent être repoussés. Cependant, les pharmacies situées en Martinique tirent la sonnette d’alarme. Nombreuses sont celles à avoir déclaré « ne plus être en mesure d’assurer le service d’urgence ».