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Pourquoi avons-nous tant besoin de faire la fête ?

Lors du confinement, les Français n’ont pas pu se détendre sur les pistes de danse.

A l’heure où les fêtes clandestines se multiplient à travers l’hexagone, un besoin des Français est plus visible qu’à l’accoutumée. Les Français ont besoin de faire la fête. Pendant deux mois de leurs vies, les Français ont dû renoncer à ceci. Ce renoncement a entraîné autant une envie de faire la fête pour nombre de personnes qu’une crise économique sans précédent dans le monde de la nuit.

La fête, un divertissement indispensable pour les Français

Effectivement, les deux mois de confinement se traduisent par un désir important de faire la fête. Ce désir peut sûrement expliquer les nombreuses fêtes organisées clandestinement en France. Cependant, une partie de l’opinion publique dénonce ces fêtes car danser facilite la propagation du virus. Par conséquent, la situation actuelle, dans laquelle danser divise les Français, interroge sur un point. Pourquoi les Français ont-ils tant besoin de faire la fête ?

Tout d’abord, le divertissement est nécessaire à l’homme. De fait, cela lui permet de reposer son cerveau pour travailler plus efficacement. Dans la situation actuelle, les gens se divertissent encore plus suite à une période accrue de télétravail. En effet, nombre de salariés ont travaillé plus longtemps pendant le confinement. Donc, l’envie de se changer les idées est beaucoup plus forte.

Photo représentant une femme en train de télétravailler. Cette nouvelle manière de travailler n'a pas laissé de temps pour faire la fête.
Le confinement a imposé le télétravail a de nombreux salariés

Ensuite, une autre raison qui nous pousse à vouloir se déhancher est de chasser l’anxiété. En effet, l’environnement dans lequel les Français évoluent est extrêmement anxiogène. Risque d’une deuxième vague et d’un éventuel reconfinement (contre lequel les scientifiques mettent en garde) sont autant de facteurs sources de stress aujourd’hui. Ainsi, faire la fête est un moyen de décompresser.

Enfin, faire la fête permet de revoir des amis que les Français n’ont pas vu pendant deux mois. Cette envie prend notamment les jeunes qui ressentent le besoin de faire la fête avec leurs amis quitte à ne pas respecter les gestes barrières.

Les fêtards, le gagne-pain des restaurants et des discothèques

De fait, beaucoup d’établissements profitent de cette envie de danser de la population. En effet, beaucoup de bars sont devenus des bars dansants afin d’accueillir les fêtards. Un système gagnant-gagnant au sens où les gens peuvent s’amuser et les bars peuvent sauver leur été. Néanmoins, certains établissements sont perdants.

A lire également : Coronavirus : les bars vont-ils devoir fermer leurs portes ?

En effet, la réouverture des discothèques prévue le 10 juillet a été repoussée par Olivier VERAN. La cause de ce retardement : la propagation du virus facilitée par la danse. A la suite de cette décision, l’indignation s’est faite entendre dans le monde de la nuit. Ce dernier ne comprend pas pourquoi des restaurants et des salles de sports sont ouvertes tandis que les discothèques restent closes. De plus, ils affirment pouvoir assurer une sécurité ébranlée dans les fêtes clandestines. En somme, les professionnels de la nuit assistent à une reprise d’une vie sociale nocturne sans eux. Pour exprimer leur désaccord, les professionnels ont organisé une manifestation le 12 juillet à Paris. Ces professionnels sont soutenus par de nombreuses célébrités connues telles que David Guetta.

Depuis, le gouvernement a réagi. En effet, le ministre délégué aux PME Alain Griset a annoncé la mise en place d’aides financières pour les discothèques en difficulté. Les conséquences de la fermeture des discothèques sont importantes. Selon le porte-parole des gérants de discothèques de Normandie, Mathieu Lebrun « la moitié des clubs vont disparaître ».

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Journaliste Web stagiaire
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