Mardi 16 décembre 2025 verra l’habituelle diffusion de Maman, j’ai raté l’avion sur TF1. Un rendez-vous devenu annuel pour la période de Noël.
Quand sort en décembre 1990 le film Maman, j’ai raté l’avion en version originale intitulée Home Alone, personne ne s’attendait vraiment à un phénomène planétaire ni à ca que ce petit bijou de comédie familiale devienne un incontournable des fêtes. Sous la direction de Chris Columbus et avec un scénario de John Hughes. Pourtant, 35 ans plus tard, la magie opère encore ?
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Pas de Noël sans Kevin !
✈️ "Maman, j'ai raté l'avion" mardi 16 décembre à 21:10 sur TF1 et en streaming @tf1plus pic.twitter.com/uwdfaCC0z0
Un cadre de Noël parfait
Dès les premières images, Maman, j’ai raté l’avion plonge le spectateur dans l’ambiance si particulière des fêtes : neige, maisons décorées de guirlandes, sapins, lumières, sapins… Tout est réuni pour recréer ce que beaucoup imaginent comme le Noël “idéal”. Cette atmosphère festive n’est pas qu’un décor : elle contribue à faire du film un rituel, un peu comme allumer les bougies ou boire un chocolat chaud à l’approche des fêtes.
Ce cadre festif donne aussi une dimension “magique” à l’histoire. Même si le scénario reste simple (un enfant seul à la maison) l’ambiance de Noël accentue la nostalgie, la douceur, et donne au film une chaleur particulière, presque réconfortante.
Un enfant abandonné… mais attachant et malin
L’un des cœurs du succès de Maman, j’ai raté l’avion tient au héros : Kevin McCallister, incarné par Macaulay Culkin. À seulement 8-9 ans, Kevin se retrouve tout seul à la maison, situation qui parle directement à l’enfant en chacun de nous.
Mais loin d’être effrayé, le petit Kevin s’adapte. Il profite d’abord de la liberté (pizza, télé, bazar total), puis, face à de vrais dangers (deux cambrioleurs maladroits), il improvise des pièges à la maison. Le voir bricoler, ruser, prendre le dessus sur des adultes. C’est à la fois drôle, cathartique et jubilatoire. L’enfant vulnérable qu’on aurait eu envie de protéger se transforme en petit stratège, et ça touche autant qu’un rêve d’enfance.
Maman, j’ai raté l’avion : comédie et exagération
Le film ne se prend jamais au sérieux. Les maladresses des voleurs, les pièges bricolés maison, les réactions cartoon. Tout ça génère un humour slapstick efficace, parfois absurde, souvent jubilatoire. Le burlesque, l’exagération font partie du charme. On rit autant parce que c’est drôle que parce que c’est exagéré. Un bon gros bain de rire partagé en famille, idéal pour les fêtes.
Mais ce n’est pas qu’une comédie. Le film mêle aussi émotions, candeur et innocence. Cette dualité (rire et sensibilité) lui donne une profondeur inattendue pour ce genre de comédie « grand public ». Et c’est sans doute ce qui lui permet de traverser le temps sans paraître daté.
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Succès : la naissance d’une tradition
Niveau bande son, le film avait de quoi réussir. C’est John Williams qui s’occupe de la musique de Maman, j’ai raté l’avion. Il est notamment l’auteur des thèmes de Harry Potter, Star Wars ou Indiana Jones. Un CV bien rempli qui témoigne d’une qualité de composition. Acabit qui se confirme dans ce film.
À sa sortie, le film fut un raz de marée. Il surpassa toutes les attentes et devint le film le plus rentable de l’année. Ce succès commercial permit non seulement de lancer une franchise avec des suites, mais aussi d’inscrire le film dans la culture populaire mondiale. Le film comptabilise 2,24 milions d’entrés au cinéma. En comparaison, Love Actually, un autre film de Noël de 2003, a totalisé 966 000 entrées.
Avec le temps, Maman, j’ai raté l’avion ! s’est imposé dans les habitudes de nombreux foyers, une sorte de rendez-vous annuel, un “rituel de Noël”. Chaque rediffusion à la télé ou disponibilité en streaming ravive l’attachement, la nostalgie, le plaisir de revoir Kevin en mode survie farfelue.