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Pourquoi Nikolaï Ogolobiak, serial killer sataniste, a été gracié par Poutine ?

La Russie a remis en liberté un serial killer sataniste prénommé Nikolaï Ogolobiak. Gracié par Poutine pour avoir réalisé un service militaire de six mois en Ukraine, sa libération pose des doutes.

Ce mardi, le média russe 76.ru annonce la terrifiante nouvelle. Le serial killer sataniste, Nikolaï Ogolobiak, condamné à 20 ans de prison pour meurtres sataniques et cannibalisme retrouve sa liberté. Son service militaire qu’il a effectuait pendant six mois en Ukraine lui a valu la grâce de Poutine.

Une libération qui inquiète

Il ne devait sortir de prison qu’en 2030. Condamné à 20 ans de prison en 2010, Nikolaï Ogolobiak a été gracié par le président Vladimir Poutine. La libération de ce serial killer sataniste ne ravit pas les habitants de la région d’Yaroslavl. Et pour cause, on accuse en 2010 l’homme et ses complices d’avoir tué quatre adolescents et d’avoir profané leur corps avec des rituels d’initiation. Les faits se sont produit en 2008 dans cette même région, là où le tueur vit depuis début novembre.

Ogolobiak et ses complices ont tué deux personnes. Les têtes, coeurs et langues des victimes ont été sectionnés. Ils ont ensuite fait frire les organes pour les manger. Dans un second dossier, deux autres personnes sont victime du cannibale. Sur leur corps, les enquêteurs retrouve le nombre « 666 », en référence à Satan. Ce sont des actes innommables qui ont marqué la Russie.

Une grâce qui crée la controverse

Depuis le début de la guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine, le ministère russe de la Défense et le groupe de mercenaires Wagner se sont servis des prisons comme un nid à recrues. Ceux qui le veulent peuvent pendant six mois effectuer un service militaire pour être gracié. Ces hommes ne sont que des appâts et servent la Russie dans les zones les plus dangereuses du front. « Mais je le répète, il s’agit de conditions [de grâce] précises, liées à une présence en première ligne, à une durée certaine passée en première ligne, liées à une participation à des groupes d’assaut, et c’est après ça qu’il y a grâce« , clame Dmitri Peskov, le porte-parole de Poutine.

Début novembre, M. Peskov avait défendu ces grâces. Pour lui « les personnes condamnées, y compris pour des crimes graves, expient leur crime par le sang sur le champ de bataille« . Dans cette même dynamique, le Kremlin a annoncé, mercredi soir, maintenir sa politique de grâce présidentielle pour les prisonniers acceptant de combattre en Ukraine. Volodymyr Zelensky, le président ukrainien estime qu »à ce stade, l’armée russe a fait des prisonniers sa principale source de compensation des pertes sur le champ de bataille« .

Selon Olga Romanova, militante des droits prisonniers, il y a déjà des milliers d’anciens détenus qui ont réintégré la vie civile. Cependant, un certains nombre de condamnés graciés auraient récidivé leur crime dès leur remise en liberté.

À lire aussi : D’où vient l’antagonisme entre la Corée du Nord et le Japon ?

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