New York a bien des noms, mais un des plus connus et des plus utilisés est celui de « Big Apple ». Autrement dit la « Grosse Pomme » en français. Comment la ville en est arrivée à s’appeler par le nom d’un fruit ?
Le premier à utiliser l’expression est un célèbre journaliste sportif américain des années 20. Ce dernier couvrait, à l’époque, les très populaires courses hippiques pour le New York Morning Telegraph. Les gagnants de ces courses se voyaient remettre comme récompense des prix appelés « Apple ».
C’est le 18 février 1924, que John J. Fitz Gerald utilise pour la première fois le terme dans une chronique intitulée « Around the Big Apple » où il écrit : « La big Apple, le rêve de tout garçon qui a chevauché un pur-sang et le but de tous les cavaliers. Il n’y qu’une Big Apple. C’est New-York ». À la suite de quoi, il décide qu’à chaque fois qu’il parlera de New York, ce sera sous le nom de « Big Apple ». Ce qui n’aurait donc rien à voir avec les champs de pommiers faisant de l’État de New York un des plus gros producteurs de pomme des États-Unis.
Une renommée mondiale
Ce surnom fut repris par les groupes de Jazz qui l’ont popularisée. L’expression « beaucoup de pommes sur l’arbre » était utilisée pour dire qu’il existait énormément de scènes où jouer dans le monde. Mais la ville la plus branchée que les amoureux de jazz préférée, la « Big Apple », était New York. Elle était synonyme de succès pour les musiciens. Un surnom utilisé par les habitants principalement, pas généralisé.
C’était avant que New York ne se surnomme d’elle-même Big Apple. Le but était d’adoucir l’image de la ville qui sombrait dans la délinquance et la pauvreté durant les années 70. Une campagne touristique utilisa officiellement le terme de « Big Apple » pour attirer les voyageurs du monde entier. L’histoire de la grosse pomme était lancée.