Dimanche, un internaute a remarqué qu’un épisode de « Miraculous, les aventures de Ladybug et le chat noir » a été coupé au montage. En effet, plusieurs séquence manque à l’appel.
Le dessin animé français « Miraculous, les aventures de Ladybug et le chat noir » connait un succès mondial. Cependant, des internautes ont relevé une coupure au montage. Dans l’épisode de dimanche dernier, « Qilin », plusieurs séquences ont été supprimées de la version originale.
Les scènes manquantes prennent place dans un bus. Sabine Cheng, la mère de Ladybug, se fait contrôler. Malheureusement, elle n’a pas de ticket sur elle, sa fille étant descendue du bus avec son portefeuille pour lui acheter des fleurs. La scène se poursuit avec l’arrivée d’un contrôleur particulièrement agressif qui n’hésite pas à s’en prendre à la mère de famille avant de se diriger vers un policier. Voilà la version présentée par TF1.
En réalité, arrive une seconde séquence, qui n’a pas été diffusée dimanche dernier. Dans la version internationale, le policier interpellé, qui est une connaissance de la famille Cheng, prend parti pour le contrôleur en amenant Sabine au poste de police pour un contrôle d’identité. La séquence se finissant sur le contrôleur du bus qui arrache de manière agressive le sac de la mère de famille qui crie à l’injustice.
Une choix polémique
Ce serait trois minutes qui auraient disparu au total. Thomas Astruc, le créateur du dessin animé, a réagi en essayant d’apaiser la polémique. Il explique dans une série de tweets que l’épisode avait pour » but de montrer les mécaniques qui peuvent conduire à une injustice. En aucun cas, et j’insiste dessus, il ne s’agissait de montrer une mauvaise image d’une institution. Pourquoi ? Parce qu’on s’adresse à des enfants. Nous devons montrer une bonne image des institutions parce qu’ils doivent pouvoir avoir confiance en elles « , explique-t-il.
Concernant le choix de TF1 de couper cette séquence, Thomas Astruc se dit compréhensif. » Même si ça me désole, je peux comprendre qu’ils coupent ce passage. Pas par autoritarisme, comme beaucoup le diront, mais par prudence », déclare-t-il. Le créateur de la série prend donc la défense de la chaîne. Il estime qu’étant en position de force, cette dernière se doit de prendre des décisions : » Ils doivent être convaincus par ce qu’ils diffusent. Là, ils ont eu un doute, et concernant un programme pour enfant, le doute n’est pas permis« , affirme-t-il sur Twitter.