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Pourrait-il y avoir un second vote du Brexit ?

L’idée d’un second vote émerge petit à petit au sein des différents partis britanniques, partisans ou opposants du Brexit alors que Theresa May semble embourbée dans son plan de sortie de l’Union Européenne.

2 ans après le choix des britanniques de quitter l’Union Européenne, le Brexit fait toujours débat et les modalités ne sont pas claires. Nommée Première Ministre pour conduire cette sortie, Theresa May doit composer avec une faible majorité, des démissions de ses ministres et des voix discordantes dans son propre parti.

Si le Brexit divise encore grandement les britanniques (49/51% en faveur du maintien dans l’UE), certains s’estiment avoir été trompés lors de la campagne même si moins de 10% dans chacun des camps ont changé d’avis sur la question. Néanmoins, plusieurs associations s’organisent comme The People’s Vote (Le vote du peuple) afin de militer pour l’organisation d’un second référendum via plusieurs pétitions et manifestations.

Aujourd’hui, plusieurs personnalités politiques de tous les horizons se sont positionnées en faveur de l’organisation d’un second scrutin concernant un Brexit. Membre des gouvernements de David Cameron et Theresa May jusqu’en janvier 2018, Justine Greeting (députée conservatrice, parti de Theresa May) s’est imposée comme l’un des plus importants soutiens pour un second référendum : « La seule façon de sortir de l’impasse, c’est de retirer la décision finale sur le Brexit des mains des politiciens, (…) et de la rendre au peuple » 

Deux anciens Premiers Ministres, Tony Blair (parti travailliste, au pouvoir de 1997-2007) et John Major (parti conservateur, au pouvoir de 1990-1997) ont également prôné un nouveau scrutin afin de définir clairement le choix du Royaume-Uni. Si les britanniques devaient revoter, l’idée serait de donner la possibilité entre 3 choix : rester, quitter en douceur ou quitter complètement l’Union Européenne.

Nigel Farage, ancien chef de file de la campagne en faveur du Brexit, s’est également prononcé en faveur d’un nouveau vote qu’il verrait comme une confirmation du Brexit.

Peut-on revenir en arrière ?

Le Royaume-Uni a jusqu’en mars 2019 pour négocier les conditions de son départ. Jusqu’à cette date, le Royaume-Uni est encore dans l’Union Européenne. Il est donc toujours possible de faire machine arrière. Certains membres de la Chambre des Lords comme Lord Adonis prévoient de déposer un amendement à la « loi de sortie de l’UE » qui viserait à organiser une deuxième consultation dans le cadre du Brexit. Le Lord compterait sur une alliance des pro-UE du parti travailliste et du parti conservateur.

Cependant, Theresa May a exclu, il y a quelques jours, l’idée d’un second vote.

Hier, à l’occasion du vote d’un amendement favorable au maintien dans l’UE, les pro-UE des deux partis principaux se sont joints et ont frôlé de faire tomber Theresa May (301 voix contre 307) grâce à quatre députés eurosceptiques de l’opposition travailliste.

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